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La Pléiade (1550 1610)

Publié le 09/12/2021

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Une «Brigade» de poètes à la Renaissance. La Renaissance, qui surgit en France après les guerres d'Italie, n'eût pas abouti en province si Paris et la cour ne l'eussent patronnée. Entre 1550 et 1610, autour de Ronsard, jeune et ardent poète, se groupent du Bellay, Jodelle, Belleau, Dorât, Baïf, Pontus de Tyard. Ayant formé d'abord la «Brigade», ils prennent le nom du groupe d'étoiles issues des sept filles d'Atlas et de Pléion: la Pléiade, Le nouveau groupe trouve son credo dans le manifeste publié en 1549 par du Bellay, Défense et illustration de la langue française. C'est une déclaration de guerre plus qu'un art poétique. Les principes? enrichir la langue française avec le désir de la rendre égale aux langues anciennes; restaurer les grands genres de l'Antiquité et bannir ceux du Moyen Age; remplacer le mystère par la tragédie, la farce par la comédie, le coq-à-l'âne par la satire, le rondeau par le sonnet, la ballade et le chant royal par l'ode; imiter avec enthousiasme les Anciens; lutter contre l'ignorance mais blâmer les poètes qui abandonnent leur langue maternelle pour le latin, Du Bellay joint l'application aux préceptes en publiant, dès avril 1549, deux recueils de sonnets et de vers lyriques. Ronsard donne au public ses Odes, divisées en quatre livres, comme les Odes d'Horace; une douzaine d'entre elles sont calquées sur celles de Pindare; presque toutes sont «mesurées à la lyre» : un même air de musique peut servir à toutes les strophes d'une même ode. Dans sa préface, Ronsard revendique la gloire d'être le premier en date de nos poètes lyriques, le continuateur de Pindare et d'Horace.

« La Pléiade (1550 1610) Une «Brigade» de poètes à la Renaissance.

La Renaissance, qui surgit en France après les guerres d'Italie, n'eût pasabouti en province si Paris et la cour ne l'eussent patronnée.

Entre 1550 et 1610, autour de Ronsard, jeune etardent poète, se groupent du Bellay, Jodelle, Belleau, Dorât, Baïf, Pontus de Tyard.

Ayant formé d'abord la«Brigade», ils prennent le nom du groupe d'étoiles issues des sept filles d'Atlas et de Pléion: la Pléiade,Le nouveau groupe trouve son credo dans le manifeste publié en 1549 par du Bellay, Défense et illustration de lalangue française.

C'est une déclaration de guerre plus qu'un art poétique.

Les principes? enrichir la langue françaiseavec le désir de la rendre égale aux langues anciennes; restaurer les grands genres de l'Antiquité et bannir ceux duMoyen Age; remplacer le mystère par la tragédie, la farce par la comédie, le coq-à-l'âne par la satire, le rondeau parle sonnet, la ballade et le chant royal par l'ode; imiter avec enthousiasme les Anciens; lutter contre l'ignorance maisblâmer les poètes qui abandonnent leur langue maternelle pour le latin, Du Bellay joint l'application aux préceptes enpubliant, dès avril 1549, deux recueils de sonnets et de vers lyriques.

Ronsard donne au public ses Odes, divisées enquatre livres, comme les Odes d'Horace; une douzaine d'entre elles sont calquées sur celles de Pindare; presquetoutes sont «mesurées à la lyre» : un même air de musique peut servir à toutes les strophes d'une même ode.

Danssa préface, Ronsard revendique la gloire d'être le premier en date de nos poètes lyriques, le continuateur de Pindareet d'Horace.Les membres de la Pléiade, s'ils pratiquent les mêmes techniques, ont chacun leur personnalité: «Je compare cette«Brigade», écrit Pasquier dans les Recherches de la France, à ceux qui font le gros d'une bataille: chacun d'euxavait sa maîtresse qu'il magnifiait,» Remi Belle au, peintre de la nature, donne la Bergerie: du Bellay, Les Antiquitésde Rome et les célèbres Regrets; Jean Antoine de Baïf, le plus savant et le plus érudit du groupe, crée une académiede poésie et de musique; au château de Bissy, en Bourgogne, chez Pontus de Tyard, se tiennent de véritablesréunions artistiques et scientifiques; Jodelle inaugure en France la tragédie classique et fait jouer en 1552, à Reims,sa Cléopâtre captive.Après 1560, le grand élan de la Pléiade s'apaise; les passions religieuses l'emportent, mais le renouvellement estassuré.. »

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