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LA PENSÉE D'ANATOLE FRANCE

Publié le 09/12/2021

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FRANÇOIS-ANATOLE THIBAULT est le, fils d'un libraire du quai Malaquais, François-Noël Thibault, surnommé FRANCE. De ce surnom l'écrivain fera son pseudonyme littéraire. Muni d'une bonne formation classique reçue au collège Stanislas, il entre comme lecteur à la librairie Lemerre. Il publie des vers parnassiens et se lie avec Leconte de Lisle, dont il devient l'adjoint à la bibliothèque du Sénat (1876). Il n'abandonne ce poste qu'en 1890. A cette date, sa vie est fixée. Aidé et conseillé par Mme Arman de Caillavet, le dilettante nonchalant est en train de faire une belle carrière d'écrivain. Au moment de l'affaire Dreyfus, il prend parti pour le capitaine. Il se rapproche de Jaurès, adopte une position politique avancée et finira même par adhérer au communisme. Il passe la plus grande partie de ses dix dernières années dans sa propriété tourangelle de La Béchellerie, où il s'éteint en 1924. Il avait reçu, en 1921, le prix Nobel.

« ANATOLE FRANCE (1844-1924) FRANÇOIS-A NATOLE T HIBAULT est le, fils d'un libraire du quai Malaquais, François-Noël T hibault, surnommé FRANCE.

De ce surnom l'écrivain fera sonpseudonyme littéraire.

M uni d'une bonne formation classique reçue au collège Stanislas, il entre comme lecteur à la librairie Lemerre.

Il publie des versparnassiens et se lie avec Leconte de Lisle, dont il devient l'adjoint à la bibliothèque du Sénat (1876).

Il n'abandonne ce poste qu'en 1890.

A cette date, savie est fixée.

Aidé et conseillé par Mme A rman de Caillavet, le dilettante nonchalant est en train de faire une belle carrière d'écrivain.

Au moment de l'affaireDreyfus, il prend parti pour le capitaine.

Il se rapproche de Jaurès, adopte une position politique avancée et finira même par adhérer au communisme.

Ilpasse la plus grande partie de ses dix dernières années dans sa propriété tourangelle de La Béchellerie, où il s'éteint en 1924.

Il avait reçu, en 1921, leprix Nobel. PRINCIPALES ŒUVRES Poèmes dorés (1873) : vers parnassiens. Le Crime de Sylvestre Bonnard (1881) : roman. Le Livre de mon ami (1885) : souvenirs et impressions d'enfance. La Vie littéraire : recueil des articles de critique publiés par A natole France dans Le Temps, de 1886 à 1893. Thaïs (1889) : roman.Au ive siècle, le moine P aphnuce, dans sa Thébaïde, pense à la belle Thaïs qu'il a connue jadis.

P our l'arracher à sa vie de dissipation, il se rend àAlexandrie.

Il réussit à la convaincre.

Mais il s'éprend d'elle.

Passion refoulée, qui fait de lui un réprouvé, tandis que la jeune femme meurt dans la sainteté. La Rôtisserie de la reine Pédauque (1892) : roman philosophique.Jacques Ménétrier, dit Tournebroche, rapporte les aventures et les propos de son (, bon maître », l'abbé Jérôme C oignard. Les Opinions de M .

Jérôme Coignard (1892) : recueil d'articles parus dans L'Echo de Paris. Le Lys rouge (1894) : roman.

Histoire d'une liaison amoureuse dans un milieu mondain. Le Jardin d'Épicure (1895) : recueil de réflexions morales et philosophiques. L'Histoire contemporaine : I.

L'Orme du M ail (1896).

— Il.

Le Mannequin d'osier (1897).

— III.

L'A nneau d'améthyste (1899).

— IV.

M.

Bergeret à P aris(1901).Cette suite de quatre romans contient un tableau de la société française à la fin du XIXe siècle.

A vec le dernier volume, plein d'allusions à l'affaire Dreyfus,l'oeuvre tourne au pamphlet. L'Affaire C rainquebille (1902) : conte.Transposition de l'affaire Dreyfus dans un humble domaine.

Crainquebille, marchand des quatre-saisons, est victime d'une erreur judiciaire et sesprotestations d'innocence ne font qu'aggraver son cas. Les Dieux ont soif (1912).Ce roman se déroule sous la T erreur.

Il condamne la violence et le fanatisme et laisse voir une certaine défiance à l'égard des chefs révolutionnaires, touten rendant hommage à leur esprit d'abnégation. Le Petit Pierre (1918), La V ie en fleur (1922) : recueils de souvenirs. ANATOLE FRANCE PEINTRE DE SON ÉPOQUE Bien qu'Anatole France, soit un homme de bibliothèque et un érudit, il ne s'est pas enfermé dans la méditation et dans les livres.

Il a vécu avec les hommesde son temps et il les a malicieusement observés.

Il met en scène, dans plusieurs de ses romans, la haute société raffinée et jouisseuse avec ses intriguesde politique, d'affaires et d'amour, ou encore la bourgeoisie provinciale, fonctionnaires, ecclésiastiques, propriétaires, qui se rencontrent sur le mail, chez lelibraire, dans les salons, et qui discutent sur les événements du jour.

Les humbles se mêlent parfois à, cette comédie humaine.

Les différentes positions enface du régime républicain, les réactions suscitées par l'affaire Dreyfus sont indiquées avec beaucoup de pertinence.

A u total, la lecture d'Anatole Francenous restitue admirablement l'atmosphère de l'époque1900. LA PENSÉE D'ANATOLE FRANCE Il est rationaliste et par là même sceptique.

La religion fait l'objet de ses sarcasmes, mais il sait également en parler avec respect.

Sa valeur consolatricene lui échappe pas et les formes de la pensée religieuse l'intéressent.

Ennemi du fanatisme, il l'est encore plus de l'ascétisme.

Son idéal de vie est unépicurisme délicat, la sagesse quelque peu égoïste d'un intellectuel voluptueux.

Le personnage de Jérôme C oignard lui ressemble, non pas sans doute parson côté bohème, aventureux, un peu misérable, mais par sa tournure d'esprit.

Cet abbé philosophe, qui est censé avoir vécu dans la première moitié duXVIIIe siècle, possède une forte culture humaniste, sur laquelle il assoit les raisonnements que lui inspire le spectacle du monde.

Débonnaire et jouisseur,il pratique une « sagesse désabusée », une morale « indulgente et facile », empreinte d'une « bienveillante ironie ».

Autre incarnation de l'auteur : M.Bergeret.

A ce savant modeste, malheureux en ménage, il a prêté son mépris des préjugés, son scepticisme paisible, son amour de la justice et de la liberté,son rêve de collectivisme.

« Dans ma république, dit M .

Bergeret, il n'y aura plus de gain, ni de salaire, et tout sera à tous.

» On est en droit de s'étonner qu'Anatole France aristocrate de l'esprit, esthète douillettement installé dans une gloire confortable, soit devenu socialiste,puis communiste.

Ce n'est assurément pas par goût de la révolution.

Mais il n'était pas indifférent au malheur des autres, il rêvait d'une humanité accédantà la sagesse par le bien-être et il pensait que « les collectivistes et les libertaires préparent l'avenir en combattant toutes les tyrannies ».

LE CLASSICISME D'ANATOLE FRANCE Il n'a jamais voulu admettre ni le symbolisme, ni le naturalisme.

C hargé de contribuer au choix des auteurs qui devaient figurer dans le troisièmevolume du Parnasse contemporain, il en a fait éliminer Verlaine et Mallarmé.

« C et homme de tant d'esprit ne pouvait ni ne voulait s'inquiéter comment etpourquoi un assez grand nombre de jeunes gens comprenait et aimait ce qu'il ne concevait pas » (Paul V aléry).Il est classique par l'esprit.

L'image de l'antiquité l'émeut profondément, même lorsqu'elle lui apparaît à travers ses souvenirs scolaires.

C'est unhumaniste.

C 'est également un moraliste.

Il cherche à dégager par l'observation des moeurs les traits éternels de la nature humaine.

Il ne croit pas à labonté foncière de l'homme.

Mais il regarde la vie avec indulgence.

Il y a chez lui une modération, une lucidité qui font contraste avec les effusionsdésordonnées du romantisme.Il est classique par le style.

Il s'exprime en une langue d'une limpidité et d'une pureté parfaites, qui fait songer à V oltaire avec plus d'ampleur et plus desensibilité.. »

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