Databac

LA PATRIE

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LA PATRIE Ce document contient 822 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Pédagogie.

« LA PATRIE Lecture - Les regrets du pays natal. (Un Français, Jean Peyral, vit à l'étranger et pense à son village natal.) Quand Jean était assis, à la tombée de la nuit, devant sa porte, sa pensée s'en allait au loin. Ce trajet à vol d'oiseau, que ses yeux faisaient chaque jour sur les grandes cartes géographiques pendues aumur, il le parcourait souvent en esprit, le soir surtout. Traverser d'abord ce grand désert sombre qui commençait là... Et puis franchir la Méditerranée, arriver aux côtes de France, remonter la vallée du Rhône et parvenir enfin àce point que la carte marquait de petites hachures noires, et que lui se représentait en hautes cimes bleuâtresdans les nuages : les Cévennes. Des montagnes ! Il y avait si longtemps que ses yeux étaient faits aux solitudes plates ! Et des forêts ! Les grands bois de châtaigniers de son pays, humides et pleins d'ombre — où couraient de vraisruisseaux d'eau vive, entre des tapis de fraîche mousse et d'herbe fine !...

Il lui semblait qu'il aurait éprouvé unsoulagement rien qu'en voyant un peu de terre humide et moussue, au lieu de toujours ce sable aride, promenépar le vent du désert. Et son cher village, dont il imaginait d'abord de haut — comme en planant — la vieille église, la cloche sonnantl'angélus, et sa chaumière auprès ! Tout cela bleuâtre et dans la vapeur, par un soir de décembre bien froid,avec un pâle rayon de lune glissant dessus... Que faisaient-ils, ses pauvres vieux parents, à cette heure où il pensait à eux ? Assis au coin du feu, sansdoute, devant la grande cheminée où flambaient gaiement des branches ramassées dans la forêt. Il revoyait là tous les objets familiers de son enfance, la petite lampe des veillées d'hiver, les vieux meubles, lechat endormi sur un escabeau.

Et, au milieu de toutes ces choses amies, il cherchait à placer les hôtes bien-aimés de la chaumière. D'après Pierre LOTI - Le Roman d'un Spahi.

Calmann-Lévy 1. Réflexions sur la lecture. 2. Où pensez-vous que pouvait vivre ce Français ? A quoi pensait-il à la tombée de la nuit ? 1. Sur quoi se fixaient ses yeux chaque jour ? Que faisait-il, le soir, en esprit ? 2. Que fallait-il d'abord traverser ? Et puis ? Quel était son pays natal ? 3. Que revoyait-il dans sa pensée ? Comment imaginait-il son village ? Et ses parents ? 4. Ce Français était-il heureux de vivre à l'étranger ? Qu'éprouvait-il chaque jour ? Tristesse, mélancolie. 5. S'il avait été plus libre, qu'aurait-il fait sans doute ? 3.

Réflexions sur la vie. Qui, parmi vous, a quitté pour un ou deux mois son village natal ? Qu'avez-vous éprouvé loin de chez vous ? Etau retour ? 1. Qui, parmi vous, n'habite pas aujourd'hui dans son village natal ? Y pensez-vous quelquefois ? Seriez-vousheureux d'y revenir ? 2. Avez-vous séjourné, un mois environ, hors de France ? En quel pays ? Qu'avez-vous éprouvé ? 3. Pourquoi pense-t-on avec mélancolie au village natal ? Parce qu'on y a été heureux, on y a joué, grandi, laissédes parents ou des camarades. 4. Que regrette-t-on surtout ? Le cadre où l'on a vécu, la maison et les parents, le paysage, les jeux. 5. Eprouve-t-on toujours des regrets du village où l'on est né ? Dans quel cas, rare, est-on heureux de l'avoir 6. 7.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles