LA NOTION DE REFLEXE (2/2)I.

« LA NOTION DE REFLEXE (2/2) I.

GENERALITES II.

LA NOTION DU REFLEXE. Le rŽflexe peut se concevoir dans un champ large, celui du mouvement.

En effet, cÕest le problme mme du mouvement caractŽristique du vivant qui est remis en question.

QuÕest-ce qui est ˆ lÕorigine du mouvement ? Quels en sont les mŽcanismes ? QuÕest-ce qui contr™le ces mŽcanismes ? Nombreuses questions que lÕon se pose depuis nombre de sicles. Aristote (384 322 Av J.C). Premier grand philosophe ˆ rŽflŽchir sur le vivant dont on possde les Žcrits.

Il a Žcrit des ouvrages dÕhistoires naturelles sur les animaux et le fonctionnement de leurs corps.

Il sÕest intŽressŽ en particulier aux mouvements des animaux, ˆ leur marche. Le problme est que pour expliquer le mouvement, Aristote nÕemploie pas une seule fois le mot ÒmuscleÓ.

Il lÕexplique dans le cadre de ses thŽories philosophiques. CÕest lՉme va mouvoir le corps. A.

Quels sont les instruments de la mobilitŽ du corps selon Aristote ? Il estime que les mouvements sÕeffectuent avec les os et les nerfs.

En quelque sorte, les os sont tirŽs par les nerfs.

Il est nŽcessaire dÕavoir un principe, cÕest ˆ dire un primum novins, quelque chose qui va mouvoir le premier.

LÕorgane qui va entrainer ce mouvement, dÕaprs Aristote, est le cÏur ˆ la fois anatomiquement et ˆ la fois fonctionnellement.

ÒLe cÏur est lÕorigine des veines, donc lÕorigine du sang, le cÏur est lÕorigine des nerfs donc dispensaire des mouvements, le cÏur est lÕorgane principal du corps, il est lÕacropole de lÕorganisme.

Le cerveau est la citadelle.

Le cÏur est indŽpendantÓ.

Il remarque aussi que le cÏur est le 1er organe qui se forme embryologiquement. Il considre que ce qui se forme en premier lieu, pŽrit en dernier lieu et donc ce qui dans lÕorganisme meurt le dernier doit na”tre le premier.

Le cÏur est le principe de la vie, du mouvement embryologiquement (dŽpasse lÕindividu). Le cÏur, pour Aristote, nÕest jamais atteint dÕaffection grave. 1/ Comment le cÏur dŽclanche les mouvements du corps ?Le mouvement des membres est dit involontaire, le mouvement du cÏur transcendant donne les mouvements des membres. Il faut distinguer non volontaire et volontaire.

Les mouvements non volontaires sont des mouvements qui ne peuvent tre rŽglŽs par la volontŽ (respiration, dormirÉ), dÕaprs Aristote. 2/ La signification du coeur pour Aristote.Le cÏur, lui, requiert une toute autre explication que le mouvement musculaire.

Pour Aristote, le cÏur est le foyer de la Òchaleur animaleÓ.

Ceci est valable pour les animaux animŽs de sang.

Ce cÏur, dans son traitŽ sur la respiration, est un organe respiratoire.

Sa fonction est triple: - Palpitation, choc des contractions contre les parois du thorax - Pouls, mouvement perpŽtuel de dilatation et rŽtraction - Respiration. Remarque: Le mouvement perpetuel de dilatation est attribuŽ ˆ lÕexpansion sous la chaleur cardiaque, une humeur venant de la digestion: le pouls est le rŽsultat dÕune ҎbullitionÓ.1www.mediprepa.com. »