Databac

La MÉTÉOROLOGIE (Sciences et Techniques)

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La MÉTÉOROLOGIE (Sciences et Techniques) Ce document contient 4179 mots soit 9 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiche de révision.

« La MÉTÉOROLOGIE (Sciences et Techniques) ENTRE SCIENCE ET MAGIE On peut dire que la météorologie est née avec l'homme.

Les activités humaines, spécialement au cours dessiècles passés, dépendent tellement de la situation météorologique que l'on trouve des références au tempsdans les plus anciens documents connus.

Et les civilisations antiques qui dépendaient pour leur survie de larécurrence périodique d'événements liés au temps, comme les crues du Nil pour les Égyptiens et celles du Tigreet de l'Euphrate pour les Babyloniens, avaient développé une théorie qui reliait ces événements au mouvementdes astres.

Mais c'est dans la Grèce antique que nait la météorologie en tant que science qui formule desthéories et observe des faits.

La science essaie d'expliquer les phénomènes du monde naturel, et lesphénomènes les plus évidents et les plus importants pour les activités humaines de l'époque étaient lesphénomènes météorologiques.

En l'absence d'instrument scientifique, l'ensemble des phénomènes à étudieretait extrêmement limité, et les grands phénomènes du monde naturel - tonnerres, éclairs, pluies, crues, etc.

-deviennent par définition l'objet d'étude de la science.

Dans ce sens, on peut affirmer que la science est néeavec l'étude de la météorologie. Vers 650 av.

J.-C., le grand philosophe et mathématicien Thalès s'intéressa au temps météorologique et essayade définir la notion d'influence astrale, qui lui était parvenue sans aucun doute des traditions égyptienne etbabylonienne.

Thalès formula également une théorie sur les crues du Nil, dont la répétition d'année en annéeavait laissé les Égyptiens pleins d'émerveillement et de gratitude.

En effet, les précipitations qui causent la crueont lieu au sud de la zone où se manifeste leur effet, si bien que la crue semblait un phénomène mystérieux etinexplicable.

Selon Thalès, la cause devait en être le cycle saisonnier des vents étésiens (vents qui soufflent dunord en Méditerranée orientale), qui à la fin de l'été devaient empêcher l'écoulement normal des eaux du Nil,causant la crue. Anaximandre (611 env.-547 env.

av.

J.-C.) et Anaximène (580 env.-528 env.

av.

J.-C.) cherchèrent quant à eux lacause du tonnerre et de la foudre.

Pour eux, le tonnerre était généré par la collision de masses d'air, dont lefrottement produisait également la foudre.

Exception faite de cette explication étrange mais suggestive, quiaurait nécessité l'existence dans l'atmosphère d'une espèce de combustible pour les éclairs, Anaximandreinterpréta correctement le vent comme un « flux d'air », tandis que son collègue Anaximène parvint à laconclusion erronée que l'air raréfié est plus chaud, tandis que l'air comprimé est plus froid.

Au siècle suivant,Anaxagore (499 env.

-428 env.

av.

J.-C.) chercha une solution au problème de la grêle estivale, apparemmentparadoxale puisque l'on considérait qu'en saison estivale la glace ne pouvait pas se former.

Une affirmationmoins gratuite qu'il ne le semble si l'on pense qu'elle se fondait sur l'observation du climat grec en été.

Encherchant une solution au problème de la grêle, Anaxagore établit la relation exacte qui lie la température etl'altitude dans l'atmosphère (voir L'atmosphère en vertical).

Pour Anaxagore, la température diminuait avecl'altitude parce que la quantité du rayonnement solaire réfléchie par la surface de la Terre diminuait.

Cettediminution ne continuait que jusqu'à une certaine altitude, parce qu'au-delà d'un certain point la températurecommençait à remonter, jusqu'à devenir suffisamment chaude pour permettre la combustion de la substanceinconnue qui produisait les éclairs et le tonnerre.

Ainsi, se fondant probablement sur l'expérience d'uneascension en montagne qui lui révéla la diminution de température, mais devant également donner uneexplication du tonnerre et de la foudre dans le cadre du contexte culturel de son époque, Anaxagore parvint à unedescription extrêmement réaliste de la structure verticale de la température atmosphérique, même si sa théorieétait erronée. Démocrite lui aussi (460 env.

-370 av.

J.-C.) affronta le problème des crues du Nil, formulant une théorieintéressante et complexe qui impliquait les vents étésiens et la couverture neigeuse du nord de la Grèce, quipour lui était le nord du monde.

Selon Démocrite, la fonte des neiges au printemps provoquait une formationexceptionnelle de nuages qui, transportés par les vents étésiens vers l'Égypte, finissaient par provoquer lespluies et les orages responsables des crues.

Bien que d'un point de vue moderne cette théorie ne soit pasfondée, il est intéressant de remarquer que furent exprimées pour la première fois la notion de transport et la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles