Databac

La messe

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La messe Ce document contient 911 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religion.

« La messe L'eucharistie est renouvellement du sacrifice du Christ, et met à notre portée, dans la communion, tout le mystère du salut. La messe perpétue dans les siècles le sacrifice unique du Fils de Dieu, qui est comme nous l'avons dit la clé du mystère denotre Rédemption.

Elle est une offrande pacifique, qui rend présent le sacrifice du Christ et constitue véritablement le cœurde la vie chrétienne.

Elle comporte une liturgie de la Parole, avec des chants, des prières et plusieurs lectures tirées de laBible, et une liturgie eucharistique, au cours de laquelle le pain et le vin sont transformés sur l'autel (on dit"transsubstanciés") pour devenir le corps et le sang du Christ. C'est pour anticiper le sacrifice de la nouvelle Alliance que la veille de sa mort, le Christ désire célébrer la Pâque juive avecses disciples.

Il suit donc avec eux les rites ordinaires du repas pascal : la messe chrétienne a repris en leur donnant unsens nouveau nombre de prières ou de pratiques juives, notamment les bénédictions (berakôth) de la table, qui sont à lasource des prières eucharistiques. Puisque selon la tradition le président du repas pascal devait faire une allocution pour expliquer aux siens le sens desrites, pendant que l'on servait l'agneau pascal commémorant la sortie d'Égypte, Jésus explique à ses disciples qu'il est lui-même le véritable Agneau pascal, celui qui enlève les péchés du monde.

Au moment où l'on commençait le repas principal,le président prononçait une bénédiction (en grec eucharistia, "action de grâces") sur le pain azyme : c'est alors que Jésusle consacre en le présentant comme son corps : "Ceci est mon corps, donné pour vous"(Lc 22,19).

Alors qu'à la fin du repas l'on bénissait généralement une quatrième coupe de vin, Jésus consacre de même levin, dont il fait son propre sang : "Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, versé pour vous" (Ibid.). "Faites ceci en mémoire de moi", ajoute Jésus (Ibid.).

Le mémorial en Israël dépasse la simple commémoration.

Il actualisele passé dans le présent, il anticipe même l'avenir : ces trois dimensions temporelles sont comme télescopées.

Enparticipant à l'Eucharistie, les chrétiens se rendent contemporains du Calvaire dans le présent de l'Église, et selon un ritequi durera "jusqu'à ce que le Christ revienne" (Co 11,26).

Rendu par son ordination capable de consacrer le pain et le vin,le prêtre renouvelle en réalité le sacrifice du Christ, comme Jésus l'anticipait à la veille de sa Passion. La foi catholique confesse que le pain devient vraiment le corps de Jésus et le vin son sang, de sorte que sur la table de ladernière Cène comme sur nos autels, Jésus est réellement présent, dans l'état symbolique et sacramentel de la victime dusacrifice, dont le corps et le sang sont séparés.

Nous sommes donc face à tout le mystère de notre Rédemption, puisqueces éléments tangibles mettent à notre portée le Christ vivant et glorieux. Au terme de la Prière eucharistique, l'assemblée des fidèles donne son assentiment au mystère de l'Alliance, renouvelé surl'autel, par un "Amen" solennel.

On peut alors prononcer le "Notre Père", qui est la prière des fils réconciliés avec le Pèregrâce au sacrifice de son Fils fait homme – et procéder au rite de la paix, illustrant la réconciliation des frères entre eux. L'assemblée vient alors communier à ce sacrifice à la table eucharistique.

Quand on reçoit avec les dispositions requises lecorps et le sang du Christ, on entre progressivement dans son intimité de Fils : "De même que le Père, qui est vivant, m'aenvoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi" (Jn 6,57).

Unis au Christ Jésus, leschrétiens deviennent capables de participer par lui à l'unité même de La Trinité. L'Eucharistie est donc, parmi les sacrements, essentielle pour l'Église.

Selon la formule qu'a retenue la Tradition, "L'Églisefait l'Eucharistie ; l'Eucharistie fait l'Église".

Par le ministère des prêtres, l'Eucharistie célèbre en tous lieux l'unique sacrificepour les diverses communautés et assemblées ecclésiales ; cette célébration, qui est le condensé de ce que Dieu a fait etcontinue de faire pour nous, construit et maintient l'unité de l'Église. Aussi les fidèles doivent-ils prendre part à la messe dominicale, puisque le dimanche est le jour de la Résurrection duSeigneur : un membre du Corps mystique du Christ est assuré, lors de la communion eucharistique, de "recevoir ce qu'ilest", pour reprendre une forte expression de saint Augustin.

Il est de surcroît vivement recommandé aux prêtres decélébrer chaque jour la messe, et aux fidèles qui le peuvent d'y participer.

L'office eucharistique fait également partie de lajournée des religieux.

Les chrétiens fervents peuvent exactement redire ce que déclarait l'un des martyrs d'Abitène(Tunisie) en février 304 : "Nous ne pouvons pas vivre sans le Repas du Seigneur." Une très ancienne tradition de l'Église accepte les offrandes des fidèles qui demandent au célébrant de présenter leursintentions à l'autel dans le cours de la messe.

Cette pratique ne doit surtout pas faire croire à quelque tarification dessacrements, dont l'administration contre rétribution (la simonie) fut rigoureusement interdite par le Saint-Siège à demultiples reprises, durant tout le Moyen Âge et au Concile de Trente.

La messe est inestimable, et sa portée universelledépasse toute intention personnelle.

Il s'agit tout simplement d'honorer le ministère du prêtre, qui accepte d'appliquer unemesse à une intention particulière (un seul honoraire par messe est autorisé).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles