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La Mère Angélique ArnauldUne prestigieuse abbesseJacqueline Arnauld, en religion MèreMarie-Angélique de Sainte-Madeleine,appartenait à une ancienne famille denotables.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 La Mère Angélique Arnauld Une prestigieuse abbesse Jacqueline Arnauld, en religion Mère Marie-Angélique de Sainte-Madeleine, appartenait à une ancienne famille de notables.

Son père, avocat du roi, l'a fait désigner, dès l'âge de 8 ans, comme future abbesse du couvent de Port­ Royal.

Au terme de trois ans d'études à l'abbaye de Maubuisson, elle prend pos­ session de sa charge.

Au début, sa fer­ veur religieuse est assez tiède et elle accepte que son monastère, comme tant d'autres à l'époque, ne soit pas retran­ ché de la vie mondaine.

Mais à l'adoles­ cence, influencée par ses lectures et par le renouveau religieux qui marque les prédications de ce début de siècle, elle manifeste une foi ardente et combative.

A 18 ans, elle décide de rétablir la stricte clôture du couvent; elle applique à sa famille comme à elle-même la règle daris toute sa rigueur: le 25 septembre 1609, elle refuse d'ouvrir les portes à son père et ne lui parle qu'à travers un guichet.

La «journée du Guichet» fait grand bruit.

Femme de caractère, la jeune abbesse parvient à imposer sa discipline à ses religieuses, ainsi qu'à d'autres commu­ nautés.

En 1625, elle transfère son abbaye des Champs au faubourg Saint­ Jacques à Paris; elle retire ainsi sa juri­ diction aux abbés de Cîteaux, peu favo­ rables à ses réformes, et la fait passer à l'archevêque de Paris.

En 1629, elle dé­ cide que la charge d'abbesse sera électi­ ve et non plus perpétuelle.

En 1618, la Mère Angélique rencontre François de Sales qui restera toujours son conseiller attentivement écouté.

En 1633, l'abbé de Saint-Cyran, disciple 1591-1661 de Jansénius et adversaire des jésuites, vient prêcher au couvent de Port-Royal.

A partir de 1635, il en devient le confes­ seur.

Sa doctrine gagne la nombreuse et puissante famille de l'abbesse: Arnauld d'Andilly et Antoine, dit «le Grand Arnauld», frères de la Mère Angélique, sont les plus brillants propagateurs du jansénisme; leur sœur Agnès entre comme prieure à Port-Royal; à la deuxième génération, leur nièce, Mère Angélique de Saint-Jean, montrera, lors des persécutions de 1680, une autorité digne de celle de sa tante.

Après la con­ damnation du livre de Jansénius, Augus­ tinus, la Mère Angélique Arnauld sou­ tient courageusement la résistance à Rome.

C'est dans le couvent de Port-Royal de la Mère Angélique Arnauld que s'est formée la secte janséniste; c'est près de son couvent que les «solitaires» ont fon­ dé les célèbres Petites Ecoles; c'est sous son impulsion que Port-Royal est deve­ nu un haut lieu intellectuel, attirant Pascal, Racine, Mme de Sévigné, ainsi que des grands de la cour; c'est par son action que le mouvement janséniste a connu son plus grand rayonnement en France.

Visiter le musée historique du Jansénisme.

aux Granges de Port-Royal.· 2 / 2. »

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