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La littérature israélienne contemporaine

Publié le 09/12/2021

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Pionnière d'une langue restaurée et héritière d'une tradition biblique, la littérature israélienne moderne émerge après la Première Guerre mondiale. Ce renouveau de la langue hébraïque s'est opéré vers la fin du XIXe dans les milieux sionistes d'Europe centrale. Il aboutira dans les années vingt à la reconnaissance de l'hébreu comme langue vernaculaire et littéraire. S. J. Agnon (1888-1970) en est l'écrivain le plus représentatif avec Hayim Hazaz. La génération suivante regroupe les écrivains sabras, c'est-à-dire nés en Palestine, comme S. Yizhar né en 1916. Celui-ci a produit une oeuvre qui est profondément attachée à l'histoire d'Israël : Dans les confins du Neguev, Le Convoi de Minuit, Les jours du Siqlag sont des documents littéraires autant que des romans. L'oeuvre d'Yishvar est très riche de références bibliques et évocatrice du passé. Il est aussi l'auteur de plusieurs essais sur la littérature hébraïque moderne.

« La littérature israélienne contemporaine Pionnière d'une langue restaurée et héritière d'une tradition biblique, la littérature israélienne moderne émerge aprèsla Première Guerre mondiale.

Ce renouveau de la langue hébraïque s'est opéré vers la fin du XIXe dans les milieuxsionistes d'Europe centrale.

Il aboutira dans les années vingt à la reconnaissance de l'hébreu comme languevernaculaire et littéraire.

S.

J.

Agnon (1888-1970) en est l'écrivain le plus représentatif avec Hayim Hazaz.

Lagénération suivante regroupe les écrivains sabras, c'est-à-dire nés en Palestine, comme S.

Yizhar né en 1916.

Celui-ci a produit une oeuvre qui est profondément attachée à l'histoire d'Israël : Dans les confins du Neguev, Le Convoide Minuit, Les jours du Siqlag sont des documents littéraires autant que des romans.

L'oeuvre d'Yishvar est trèsriche de références bibliques et évocatrice du passé.

Il est aussi l'auteur de plusieurs essais sur la littératurehébraïque moderne. À la génération suivante, on trouve Avraham B.

Yehoshua, né à Jérusalem en 1936, auteur de L'Amant et deplusieurs recueils de nouvelles, et surtout Amos Oz, né en 1939.

Nourri de l'esprit du kibboutz, il publie son premierroman en 1966, Le Pays du Chacal, et son chef-d'oeuvre, Mon Michaël, en 1973.

David Shahar, né en 1925 àJérusalem est un admirable conteur et l'auteur d'un cycle, Le Palais des Vases Brisés, oeuvre poétique hantée par lamémoire, qui le fera qualifier de Proust oriental.

Parmi les jeunes écrivains se distinguent David Grossmann, né en1954, auteur d'un roman controversé, Le Vent Jaune, Autres jeunes écrivains talentueux et prolixes, YotamReuveny, dont le livre Journaux de Nuit lui attira les foudres des religieux, et Itzhak Orpaz, qui manie un érotismemétaphorique dans Fourmis, paru en 1968.

La poésie est extrêmement populaire en Israël où elle a partout sa placeet avec d'innombrables talents tels Y.

Amihai, Dalia Rabikovitch, David Avidan ou même Benno Fruchtmann (qui écriten allemand). Le conflit politique, si aigu soit-il, semble s'apaiser en littérature et écrivains palestiniens et israéliens se retrouventparfois au sein de leur association.

En effet des Palestiniens comme Anton Shammas ont paradoxalement choisid'écrire en hébreu.

Celui-ci a publié un roman époustouflant de virtuosité, Arabesques.

La poésie arabe palestinienneest aussi très active avec deux poètes faisant partie de l'Association des écrivains israéliens, Anton Shammas etNaim Araidi ou encore Samih Al Qassim.. »

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