La Joaillerie

« La Joaillerie Depuis des millénaires les homme s et l es femmes se parent de bijoux: les mati è res les plus prisées ont toujour s été les métaux noble s, c omme l 'or et l' argent , et les pierres pr écie u ses.

Quant aux techniques , ell es on t peu évolué , la joaillerie r elevant toujour s de l'artisanat.

L es bijoux les plus anciens remontent à 20 000 ans avant notre ère.

Ils sont alors l'œuvre des civilisations paléo lithiques de la dernière période glaciaire .

Ces hommes des cavernes paraient leurs corps de bijoux à base de cailloux, de divers coquillages, d'osselets et de dents d'animaux.

Au cours des siècles se développèrent les techniques de sculpture et de polissage des os et de la pierre qui permirent d'affiner la beauté naturelle des colliers et des autres pendentifs primitifs.

Il fallut attendre le lW millénaire av.

J.-C.

pour que les outils de silex et d'obsidienne soient remplacés par des outils métalliques, ouvrant la voie au tra­ vail du cuivre, de l'or et du bronze.

L'or Dès cette époq ue l'or devint la référence en matière d'esthétique et de richesse.

En raison de son attrait et de sa rareté , il était réservé aux indi­ vidus les plus puissants d 'un groupe , qui consoli- ., daient ainsi le ur position sociale en faisant éta- E ~ lag e de leurs bijoux.

B .

LE BIJOU ......

Ces bijoux , qui ont sans nul doute demandé un travail d'une extrême précision , ont été fabriqués à Paris , vers la fin des années 1880.

À cette époque , la monture dite "monture illusion » réduit au maximum l'emploi du métal pour privilégier la pierre.

Les modes actuels de montage des pierres précieuses et fines procèdent toujours de ce principe.

Il existe d 'autres techniques de montage des pierres précieuses , mais seule la mise en valeur de la forme , de l'éclat et de la couleur des pierres guide le joaillier dans son choix.

L'or se distingue en effet par un éclat specta- g­ culaire, un > qui sont le nombre de parts d'or (en poids) dans 24 parts d'alliage.

Par exemp l e , de l'or pur, sans autre méta l additif, vaut par défini­ tion 24 cara ts (24 parts sur 24 sont de l'or).

Un alliage d'or à 22 carats -formule assez couran te­ signifie que sur 24 parts , 22 sont de l'or et 2 sont d'un autre mét al.

D'au tres standards coura nts sont l'or à 18, 14 et 9 carats.

On not era toutefois que le terme carat peut prêter à con fusion car il Voir aussi: 1/ SCIENCES ET TECHNIQUES 115: La Soudure 389. »