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LA FONTAINE et ses fables

Publié le 09/12/2021

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« LA FONTAINE (1621-1695) Né à Château-Thierry, JEAN DE LA FONTAINE y passe son enfance.

Croyant avoir la vocation sacerdotale, il entre àl'Oratoire.

Puis il se fait recevoir avocat, se laisse marier et revient se fixer dans sa ville natale comme maitre deseaux et forêts.

Il a un fils, mais il ne prend pas au sérieux ses obligations paternelles et il délaisse sa femme, dont ilfinira par se séparer.

Il va souvent à Paris, où il fréquente des écrivains.

A trente-sept ans, il est tout à faitinconnu.

C'est alors qu'il a la chance d'être présenté à Fouquet.

Il réussit à lui plaire, obtient de lui une pension,s'assure des relations intéressantes.

L'arrestation de son protecteur le laisse quelque temps désemparé.

Puis il semet au service de la veuve de Gaston d'Orléans, « la vieille Madame».

C'est l'époque la plus féconde de sonexistence, celle où il a été le plus lié avec les autres grands classiques.

En 1673, la vieille Madame étant morte, iltrouve asile chez Mme de la Sablière, femme cultivée, aimable, dont le salon est ouvert à des écrivains, dessavants, des philosophes.

L'horizon intellectuel de La Fontaine s'y élargit.

Mais le poète fréquente aussi desseigneurs libertins, le grand prieur de Vendôme, le prince de Conti, et côtoie chez le comédien Champmeslé unesociété dissolue.

Le roi, qui ne l'aime guère, finit par le laisser entrer à l'Académie.

Dans sa campagne académique,La Fontaine a pour soutien non pas Boileau ou Racine, mais Benserade.

Après avoir été pendant toute sa vie peuaccessible aux préoccupations religieuses, il se convertit et, dans ses deux dernières années, il donne l'exempled'une piété édifiante. PRINCIPALES ŒUVRES Adonis (1658) : poème inspiré d'Ovide et d'une oeuvre du cavalier Marin, Adone. Le Songe de Vaux (1658).

Ce poème décrit les splendeurs du château de Vaux, résidence de Fouquet. Élégie aux Nymphes de Vaux (1661).

La Fontaine affirme son attachement à Fouquet, qui vient d'être disgracié, etsollicite discrètement en sa faveur l'indulgence du roi. Relation d'un voyage de Paris en Limousin en 1663. Contes et nouvelles en vers (1665).

Quatre autres recueils de contes parurent ultérieurement. Fables, livres I à VI (1668).

Recueil dédié au Dauphin. Les Amours de Psyché et de Cupidon (1669) : épisode mythologique tiré d'Apulée et inséré dans une conversationde quatre amis réunis un jour d'automne à Versailles.

Le narrateur, Polyphile, est certainement La Fontaine.

Dansses trois amis, il est bien difficile de reconnaître Racine, Boileau et Molière.

L'oeuvre est en prose mêlée de vers.

Ellen'eut aucun succès.

Psyché reçoit chaque nuit la visite de Cupidon, qui l'aime, mais qui ne veut pas être vu par elle.Tourmentée par un oracle, qui lui a prédit qu'elle épouserait un monstre, elle s'approche une nuit, avec une lampeallumée, de Cupidon endormi.

Une goutte d'huile tombe sur Cupidon, le réveille.

Il disparaît.

C'est seulement aprèsbien des épreuves qu'elle pourra enfin l'épouser. Fables, livres VII à XI (1678).

Recueil dédié à Mme de Montespan.

Discours à Mme de La Sablière (1684). Philémon et Baucis (1685) : épisode tiré des Métamorphoses d'Ovide. Épître à Huet (1687).

La Fontaine se déclare disciple et imitateur des anciens.

Mais il affirme son goût pour uncertain nombre de modernes : l'Arioste, le Tasse, d'Urfé, Malherbe, Racan. Fables, livre XII (1694) dédié au duc de Bourgogne. DIVERSITÉ DU GÉNIE DE LA FONTAINE La Fontaine est considéré comme le fabuliste par excellence, mais ce libre esprit, si facilement entraîné par soncaprice, ne pouvait guère se cantonner dans un seul genre.Conteur grivois, il s'est tout d'abord proposé d'imiter l'Arioste et Boccace.

Puis élargissant son inspiration, ils'adresse à d'autres modèles : Rabelais, Machiavel, L'Arétin..

Les Contes, sévèrement jugés par Louis XIV, ont reçudu public un accueil plutôt favorable.

Leur réputation s'est longtemps maintenue.

Aux yeux de Musset, La Fontainereste essentiellement l'auteur des Contes.

Pourtant cette oeuvre dépourvue de résonance humaine et présentéesous une forme artificielle, qui fait trop songer à Marot, est inférieure à ses modèles, particulièrement au Décaméronde Boccace.La Fontaine, le plus âgé des grand classiques, garde certaines affinités avec les écrivains de la générationprécédente, Voiture, Théophile, Saint-Amant On discerne dans Adonis, Le Songe de Vaux, Psyché un goût du décor,un luxe d'images, qui les rattachent au baroque.

Cette persistance d'une forme d'art, alors dépassée, explique le peude succès qu'ont rencontré ces oeuvres.L'Élégie aux Nymphes de Vaux révèle un poète sensible, capable d'exprimer en termes délicats une émotion vraie.Même les Fables offrent quelques traces d'un lyrisme modéré : confidences discrètes, élans vite contenus et commefreinés par l'élégance du langage.. »

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