La famille virtuelle
Publié le 12/11/2020
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«
Texte argumentatif : Jacques Dufresne, «La famille virtuelle», Horizons philosophiques,
vol.6, n°2, 1996, p.
79-90.
Dans son article, Dufresne parle de la famille virtuelle qui résulte de l’impact des
nouveaux moyens de communication sur la communication entre les gens.
En effet, un
refroidissement remplace la chaleur qui marquait les rapports humains dans le passé.
Ainsi, le principe de la famille virtuelle se trouve dans la liberté d’indifférence.
Dans ce
contexte, nous posons la question suivante : Qu’est-ce que la liberté d’indifférence
selon Dufresne ? Pour répondre à cette question, tout d’abord nous allons distinguer la
liberté d’indifférence et la liberté de perfection.
Nous expliquerons ensuite la liberté
d’indifférence selon sa compatibilité ou sa non-compatibilité avec les concepts suivants :
Détermination/indétermination, réel/virtuel, puissance/acte, obligations/droits et
naturel/artificiel.
Tout d’abord, Dufresne souligne la différence entre la liberté de perfection et la liberté
d’indifférence.
En effet, la liberté de perfection renvoie à une détermination définie.
Elle
résulte d’une connaissance de ce qui est bien et évident.
Elle repose alors sur l’idée de
ne plus avoir le choix puisqu’on sait qu’on est dans la bonne direction.
Cependant, la
liberté d’indifférence résulte d’un défaut de connaissance.
C’est-à-dire qu’on choisit sans
avoir des motifs déterminants.
Dans l’exercice de cette liberté, on a une variété de
choses qui nous permettent de faire des choix et c’est notre choix qui donne une valeur
aux choses choisies.
Ensuite, pour expliquer la liberté d’indifférence, Dufresne démontre ce qui est
compatible et aussi ce qui est incompatible avec cette liberté.
Selon Dufresne, la
détermination s’oppose à la liberté d’indifférence.
En fait, l’exercice de cette liberté
consiste à se détacher du naturel qui limite nos choix, à accepter ce qui est artificiel et
ainsi à se libérer de tout ce qui empêche d’être spontané.
Par ailleurs, la réalité d’une
personne tue ses choix, dans le sens que le réel correspond à l’obligation.
En somme, la
liberté d’indifférence est compatible avec le virtuel qui correspond à l’indétermination
indéfinie.
La liberté d’indifférence est un passage d’une puissance à un acte sans raison.
Parallèlement, Dufresne attribue les droits fondamentaux à la liberté de perfection parce
qu’ils sont liés aux obligations.
Toutefois, les droits individuels correspondent à la liberté
d’indifférence.
Par conséquent, Dufresne suggère l’application du principe de la subsidiarité en faisant
appel à une société qui se base sur la morale plutôt que sur le droit, où l’homme est
tenu pour responsable de ses actes et conscient de l’idée qu’on croit qu’on fait des
choix, mais c’est juste qu’on ne sait pas.
Pour répondre à la question posée, nous avons fait la distinction entre la liberté de
perfection et la liberté d’indifférence et nous avons aussi expliqué la liberté d’indifférence
à travers ce qui est compatible et ce qui est incompatible avec cette liberté.
Ainsi, La
liberté d’indifférence de l’individu c’est son choix d’être dans un monde virtuel où il peut
modifier ce qui est réel et se rendre original avec ce qu’il a indéterminé.
On n’est donc
pas d’autant plus libre que l’on a le moins de raisons de faire quelque chose.
On est
d’autant plus libre que l’on voit clairement le choix à faire .
(516 mots).
»
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