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La croyance est-elle le triomphe de l'ignorance sur le savoir ?

Publié le 10/12/2021

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La deuxième solution consiste à relativiser le triomphe de l'ignorance par la croyance parce que bien souvent cette croyance n'est pas consciente, l'homme croit savoir alors qu'il ne sait pas. La troisième solution tente une réconciliation de la croyance et du savoir en s'interrogeant sur l'origine de la croyance. PLAN DETAILLE   Première partie : La vivacité de la croyance.   1.1 La croyance accompagne l'habitude, l'idée de causalité n'est pas le fruit du raisonnement mais découle de l'habitude.   « Toute croyance en matière de fait et d'existence réelle procède uniquement d'un objet présent à la mémoire ou aux sens et d'une conjonction coutumière entre cet objet et un autre. En d'autres terme, comme l'esprit a trouvé, en de nombreux cas, que deux sortes d'objets - flamme et chaleur, neige et froid - ont toujours été en conjonction, si, de nouveau, une flamme ou de la neige se présente aux sens, l'esprit est porté par accoutumance à attendre la chaleur ou le froid, et à croire qu'une telle qualité existe réellement et se découvrira si on s'approche davantage. Cette croyance résulte nécessairement de ce qu'on place l'esprit dans des circonstances données. C'est une opération de l'âme aussi inévitable, quand nous sommes dans une telle situation, que de ressentir la passion de l'amour quand nous recevons des bienfaits, ou celle de la haine quand nous rencontrons des injustices. Toutes ces opérations forment une espèce d'instincts naturels qu'aucun raisonnement ni aucune démarche de la pensée et de l'entendement n'est capable de produire ni d'empêcher.

La croyance est l’assentiment qui accompagne un discours ou une pratique. Elle n’est pas fondée sur une certitude pleine et entière, la certitude fait défaut et c’est pourquoi il s’agit d’une croyance et non d’un savoir. Le savoir suppose que son objet soit exact il exclut donc la possibilité de l’erreur. Il n’est pas sûr que Paul va venir aujourd’hui et pourtant je le crois. Il n’est pas établi que Dieu existe et pourtant je le crois. La croyance porte donc sur des objets dont l’existence présente, passée ou future n’est pas prouvée ou sur des propositions qui sont seulement probables. Elle va donc de pair avec la probabilité, ce qui peut arriver, ce qui a de grandes chances d’arriver mais qui ne va pas arriver nécessairement. Aussi deux exemples de croyance et de savoir sont donnés par Hume dans l’Enquête sur l’entendement humain IV 1 : « Le carré de l’hypoténuse est égal au carré des deux côtés « cette proposition est nécessaire et fait l’objet d’un savoir certain. « Le soleil se lèvera demain «cette proposition est probable même fortement probable mais non nécessaire. Il semble donc qu’une probabilité accompagne les faits alors qu’une nécessité accompagne une relation d’idées. Si la croyance existe c’est justement parce que le savoir n’est pas total et que l’individu ne peut avoir une connaissance pleine et entière sur toutes choses. En ce sens la croyance indique une limitation du savoir et plus précisément révèle une ignorance de la part de l’individu. Pour autant peut-on en conclure le triomphe de l’ignorance sur le savoir ? L’ignorance peut-elle être l’objet d’un triomphe ? La croyance est-elle en conflit avec le savoir ? Plusieurs solutions pourront être données à ce problème. La première serait de considérer la croyance comme une attitude qui s’impose à nous et limite le savoir, en ce sens celui-ci tenterait de la minimiser vainement. La deuxième solution consiste à relativiser le triomphe de l’ignorance par la croyance parce que bien souvent cette croyance n’est pas consciente, l’homme croit savoir alors qu’il ne sait pas. La troisième solution tente une réconciliation de la croyance et du savoir en s’interrogeant sur l’origine de la croyance.

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