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LA COLUMBIA

Publié le 06/12/2021

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LA COLUMBIA

 

Fondée le 10 janvier 1924 par Harry Cohn, son frère Jack et Joe Brandt, la Columbia ne produira dans ses premières années que des films de série sans ambition. L'arrivée en 1927 de Frank Capra va donner d'un coup à la compagnie une qualité sans précédent : NEW YORK-MIAMI (1934), L'EXTRAVAGANT M. DEEDS (1936), HORIZONS PERDUS (1937), VOUS NE L'EMPORTEREZ PAS AVEC VOUS (1938), M. SMITH AU SÉNAT (1939), etc. En dehors des films de Capra, la Columbia produit dans les années trente une série de comédies souvent bril¬lantes (TOUTE LA VILLE EN PARLE de John Ford (1935), CETTE SACRÉE VÉRITÉ (1937), VACANCES (1938) de George Cukor) et quelques chefs-d'oeuvre isolés tels que CEUX DE LA ZONE (1933) de Frank Borzage ou SEULS LES ANGES ONT DES AILES de Howard Hawks.

Le départ de Frank Capra incite Hollywood a y voir le début du déclin de la Columbia. C'est alors que Harry Cohn qui dirigeait toute la production de la compagnie mise tout son avenir sur Rita Hayworth. Il l'oppose à Fred Astaire, à Gene Kelly dans LA REINE DE BROADWAY (1944), à Glenn Ford dans GILDA (1946) et laisse à O. Welles qui l'avait épousée trois ans plus tôt le soin de faire d'elle LA DAME DE SHANGAI (1946). Le succès considérable de Rita Hayworth renfloue la compagnie mais, après avoir divorcé d'Orson Welles, Rita Hayworth tourne LES AMOURS DE CARMEN (1948), sous la direction de Charles Vidor, l'un des réalisateurs les plus talentueux de la Columbia, et épouse Ali Khan. La Columbia qui vient d'obtenir quel¬ques importants succès commerciaux (LA CHANSON DU SOUVENIR avec Cornel Wilde — une vie de Chopin — et LE ROMAN D'AL JOLSON, notamment) perd ainsi sa principale étoile.


« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial LA COLUMBIA Fondée le 10 janvier 1924 par Harry Cohn, son frère Jack et Joe Brandt, la Columbia ne produira dans ses premières années que des films de série sans ambition.

L'arrivée en 1927 de Frank Capra va donner d'un coup à la compagnie une qualité sans précédent : NEW YORK-MIAMI (1934), L'EXTRAVAGANT M.

DEEDS (1936), HORIZONS PERDUS (1937), VOUS NE L'EMPORTEREZ PAS AVEC VOUS (1938), M.

SMITH AU SÉNAT ( 1939), etc.

En dehors des films de Capra, la Columbia produit dans les années trente une série de comédies souvent bril­ lantes (TOUTE LA VILLE EN PARLE de John Ford (1935), CETTE SACRÉE VÉRITÉ (1937), VACANCES (1938) de George Cukor) et quelques chefs-d'œuvre isolés tels que CEUX DE LA ZONE (1933) de Frank Borzage ou SEULS LES ANGES ONT DES AILES de Howard Hawks.

Le départ de Frank Capra incite Hollywood a y voir le début du déclin de la Columbia.

C'est alors que Harry Cohn qui dirigeait toute la production de la compagnie mise tout son avenir sur Rita Hayworth.

Il l'oppose à Fred Astaire, à Gene Kelly dans LA REINE DE BROADWAY (1944), à Glenn Ford dans GILDA ( 1946) et laisse à O.

Welles qui l'avait épousée trois ans plus tôt le soin de faire d'elle LA DAME DE SHANGAI (1946).

Le succès considérable de Rita Hayworth renfloue la compagnie mais, après avoir divorcé d'Orson Welles, Rita Hayworth tourne LES AMOURS DE CARMEN (1948), sous la direction de Charles Vidor, l'un des réalisateurs les plus talentueux de la Columbia, et épouse Ali Khan.

La Columbia qui vient d'obtenir quel­ ques importants succès commerciaux (LA CHANSON DU SOUVENIR avec Corne! Wilde - une vie de Chopin - et Lf,­ RO MAN D'AL JOLSON, notamment) perd ainsi sa principale étoile.

Bien qu'il soit difficile de définir, au début des années cinquante, le style de production de la Columbia, celle-ci passe avec bonheur de la parabole politique (LES FOUS DU ROI de Robert Rossen) à la comédie (COMMENT L'ESPRIT VIENT AUX FEMMES de Cukor qui consacre Judy Holliday), du film noir (LE VIOLENT de Nicholas Ray avec Bogart) au film policier (M.

de Joseph Losey).

LA MORT D'UN COMMIS VOYAGEUR de Laslo Benedek, L'ÉQUIPÉE SAUVAGF avec Marion Brando, en 1953), RÈGLE­ MENTS DE COMPTES de Fritz Lang et LES CINQ MILLE DOIGTS DU DOC­ TEUR T.

de Roy Rowland témoignent de l'éclectisme de la production de Harry Cohn qui remporte en 1953 avec TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES de Fred Zinnemann un grand succès critique et public.

En 1954, alors que sont distribués SUR LES QUAIS d'Elia Kazan et OURAGAN SUR LE CAINE, Harry Cohn tente de faire de Kim Novak qui tourne DU PLOMB POUR L'INSPECTEUR une star aussi célè­ bre que Rita Hayworth.

PICNIC (1955), TU SERAS UN HOMME MON FILS (1956) et LA BLONDE OU LA ROUSSE (1957) ré­ vèlent que Harry Cohn a, une nouvelle fois, gagné son pari et la Columbia peut s'enor­ gueillir de L'HOMME DE LA PLAINE d'Anthony Mann avec James Stewart, PLUS DURE SERA LA CHUTE, le dernier film d'Humphrey Bogart et évidemment du PONT DE LA RIVIÈRE KWAI de David Lean qui sera un triomphe international.

Harry Cohn qui meurt en 1958 ne profitera pas de cette réussite spectaculaire et la Columbia conti­ nuera, sans celui qui fut pendant trente-quatre ans son patron tout puissant, à combiner une certaine qualité à de profitables succès com­ merciaux.

John Ford (LA DERNIÈRE FAN­ FARE, 1958), Joseph L.

Mankiewicz (SOU­ DAIN L'ÉTÉ DERNIER, 1959), Sam Peckinpah (MAJOR DUNDEE, 1965), Stan­ ley Kubrick (DOCTJ-,'UR FOLAMOUR, 1964), Arthur Penn MICKEY ONE, 1965), ~~~~~ge~~ 1~~if~~:iÉ~Éw~~~)N~T~t~ ~ AUTOPSIE D'UN MEURTRE, LE CAR- ~ DINAL) figurent ainsi parmi les meilleurs t metteurs en scène de la Columbia à qui l'on J:: doit LES CANONS DE NAVARONE ~ (1961), LAWRENCE D'ARABIE (1962), E FUNNY GIRL (1968), EASY RIDER (1969), ü: LA DERNIÈRE SÉANCE (1971), SHAM- ~ POO (1975), dont le succès colossal aux ~ États-Unis consolide la position financière z de la compagnie.

~ En 1977, RENCONTRES DU TROI- ii SIÈME TYPE de Steven Spielberg ramassera ~ plus de 77 millions de dollars en quelques ;::: mois aux États-Unis et au Canada.

Cin- ';;; quante-quatre années après sa création, la. »

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