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LA CHARITÉ

Publié le 15/05/2020

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« LA CHARITÉ Lecture - Une discrète charité. (Une jeune fille, Modesta, a perdu la vue à la suite d'un accident.

Gottfried, un pauvre colporteur, se rend auprès d'elle.) Modesta, jusque-là, insouciante et rieuse, tomba dans un tel désespoir qu'elle voulait mourir.

Elle refusait de manger, elle pleurait dumatin au soir ; et, la nuit, on l'entendait encore se lamenter dans son lit. Un jour, Gottfried revint.

Modesta n'avait jamais été bonne pour lui.

Non qu'elle fût naturellement méchante, mais dédaigneuse ; etpuis, elle ne réfléchissait pas, elle aimait à rire ; il n'y avait pas de malice qu'elle ne lui eût faite.

Quand il apprit son malheur, il futbouleversé, comme une personne de la famille.

Pourtant, il ne lui en montra rien.

Il alla s'asseoir auprès d'elle, ne fit aucune allusionà l'accident, et se mit à causer tranquillement, comme il faisait avant.

Il n'eut pas un mot pour la plaindre ; il avait l'air de ne pasmême s'apercevoir qu'elle était aveugle.

Seulement, il ne lui parlait jamais de ce qu'elle ne pouvait voir, il lui parlait de tout cequ'elle pouvait entendre ou remarquer dans son état ; et il faisait cela simplement, comme une chose naturelle : on eût dit qu'il étaitlui aussi aveugle.

D'abord, elle n'écoutait pas et continuait de pleurer.

Mais, le lendemain, elle écouta mieux et même elle lui parlaun peu...

Et depuis elle a toujours été mieux.

Elle semblait oublier son mal. De temps en temps, cela la reprenait encore ; elle pleurait, ou bien elle essayait de parler à Gottfried de choses tristes ;, mais celui-ci ne semblait pas entendre ; il continuait de causer posément de choses qui la calmaient et qui l'intéressaient.

Il la décida enfin à sepromener hors de la maison, autour du jardin, puis dans les champs...

Et un jour je l'ai entendue rire.

Alors Gottfried m'a dit : « Maintenant, je crois que je puis m'en aller.

On n'a plus besoin de moi...

» Il est parti ; mais il faisait en sorte de repasser plussouvent par ici ; et c'était, à chaque fois, une joie pour Modesta... D'après Romain ROLLAND - Jean-Christophe.

La Révolte. Albin Michel 1. Réflexions sur la lecture.2. Qu'était-il arrivé à Modesta ? Dans quel état d'esprit était-elle après cet accident ?1.Qui était Gottfried ? Pourquoi dit-on qu'il « revint » ? Modesta avait-elle été bonne pour lui ? Que lui avait-elle fait ? Des malices, destaquineries, de petites méchancetés.2. Qu'éprouva Gottfried quand il apprit son malheur ? Est-ce qu'il le lui montra ? Comment fut-il discret, délicat ? Aucune allusion, pasun mot pour la plaindre.3. Lui parlait-il de ce qu'elle aurait dû voir ? De quoi lui parlait-il surtout ? De tout ce qu'elle pouvait entendre, sentir, remarquer...

Qu'aurait-on dit ? Que faisait-il quand elle parlait de choses tristes ? Pourquoi ? Un jour qu'arriva-t-il ? Que dit alors Gottfried ? «On n'a plus besoin de moi.

»1. Que pensez-vous de Gottfried ? Modesta n'avait pas été bonne ? Que lui donna-t-il en échange ? Quelle vertumontra-t-il ? Comment ? Avec discrétion, délicatesse.2. 3.

Réflexions sur la vie. Lorsque des gens ont eu des malheurs, que font leurs amis ? Visites, consolations, encouragements,condoléances.

Dans tous ces cas, on prend part à la peine ou à la douleur des autres.1. On voit parfois des personnes riches qui donnent une partie de leur fortune pour fonder un hôpital, unebibliothèque, une colonie de vacances.

Comment appelle-t-on ces personnes ? Des philanthropes.

Qu'est-ce que cela veut dire ? 2. Est-il nécessaire d'être riche pour être charitable ? Si l'on n'a pas d'argent, que peut-on donner ? Sespensées, de bonnes paroles, des consolations.3. Beaucoup d'hommes et de femmes sont méchants.

Si tous l'étaient ?...

Un nombre assez important sontcharitables.

Si tous l'étaient ?...4. Que faire pour devenir charitable ? Penser aux peines des autres, imaginer ce que l'on pourrait faire et sedemander, souvent, ce que l'on a fait pour eux.5. Pensez-vous que des animaux pourraient être charitables ? Cette vertu est proprement humaine.

Elle est lesigne de la grandeur, de la dignité de l'homme6. 4.

Actions et problèmes. L'un de vos camarades a eu un grave accident.

Il restera peut-être aveugle.

En vous inspirant de l'exemplede Gottfried, dites ce que vous pourriez faire pour lui ?1. Une de vos camarades a perdu son papa.

Comment lui montrerez-vous que vous prenez part à sa douleur ?2.Emile contrefait un boiteux.

Que lui dites-vous ?3.Un aveugle tâtonne sur le trottoir.

André lui demande ce qu'il cherche.

Comme il s'agit d'une rue éloignée,André dit que c'est plus loin et s'en va.

Que lui dites-vous ? Que faites-vous ?4. L'autre jour, François vous a donné un coup de poing.

Vous alliez le lui rendre, mais le maître est intervenu.

«Je t'aurai un jour », avez-vous lancé à votre camarade.

Aujourd'hui deux grands le brutalisent.

Que faites-vous? 5. Un monsieur passe devant un infirme, tourne la tête à droite, à gauche.

Plusieurs personnes le voient.

Illaisse tomber un billet de 5 F dans le chapeau de l'infirme.

Qu'en pensez-vous ?6. 5.

Résolution. Le bonheur que l'on a vient du bien que l'on fait.

Je saurai consoler les malheureux, adoucir leurs tristesses.. »

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