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LA BONTÉ

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LA BONTÉ Ce document contient 937 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Pédagogie.

« LA BONTÉ Lecture - La bonté des pauvres. (Jeantou, le jeune maçon creusois, qui travaille à Paris, est venu passer l'hiver dans sa famille.) Un soir, je me distrayais en regardant cuire la soupe, quand tout d'un coup, j'eus l'idée que quelque chosedevant ce feu manquait, et je m'écriais : « Ah! c'est la Bathune ! elle n'a pas apporté bouillir son pot ! — Jevois, dit ma mère, c'est la place vide entre les chenets qui t'y fait penser.

Eh bien ! elle restera videlongtemps, on a porté la Bathune au cimetière l'an passé...

» Je l'avais vue pendant quinze ans, tous les soirs, à l'heure où l'on met cuire la soupe, ouvrir la porte avecl'hésitation peureuse d'une souris, entrer, petite, bossue, noire comme une sorcière, et sortir de dessous samante rapiécée, sans couleur, un pot ébréché...

« Bonsoir, vous autres », disait la vieille, sans aller plus avantdans la cuisine.

« Ah ! voilà la Bathune qui apporte cuire sa soupe avec la nôtre, disait ma mère.

Approchez,Bathune.

» La Bathune donnait son pot.

Il n'y avait dedans que de l'eau où nageait un oignon, quelquefois une rave.

Onmettait le pot devant le feu, en faisant un trou dans la cendre.

Ainsi, la Bathune économisait du bois et enmême temps se chauffait, car elle restait tout le temps que la soupe cuisait.

Toujours ma mère y ajoutaitquelques cuillerées de la nôtre, ou bien y mettait une graine de beurre ou un peu de lait, pour la blanchir.

LaBathune apportait aussi son pain, qu'elle taillait dedans longuement.

Mais il arrivait aussi qu'elle n'apportait pasde pain.

On le devinait tout de suite, à sa façon de sortir, une fois son pot donné, ses deux mains de dessoussa mante, des mains vides qui tremblaient un peu.

Alors, ma mère, sans rien dire, taillait des tranches de notrepain dans le pot qui bouillait.

Quand c'était prêt, la Bathune faisait mine de vouloir s'en aller ! « Mangez doncvotre soupe au chaud », disait ma mère. Et la vieille, tout heureuse, ses pieds sur les chenets, mangeait sa soupe, lentement.

« Ça sent le brûlé ! »criait parfois quelqu'un.

C'était la Bathune qui avait mis trop près des braises le bout de ses sabots. Georges NIGREMONT - Jeantou, le Maçon creusois.

Bourrelle 1. Réflexions sur la lecture. 2. Qui était la Bathune ? Les parents de Jeantou étaient-ils riches ? 1. Qu'a fait la Bathune pendant de longues années ? Pourquoi ? Comment entrait-elle ? Que disait-elle ? Que luirépondait-on ? 2. De quoi se composait sa soupe ? Que faisait-elle pendant que chauffait son pot ? 3. Qu'ajoutait à cette soupe la mère de Jeantou ? La pauvre vieille apportait-elle toujours son pain ? A quoivoyait-on qu'elle n'en avait pas ? 4. Que faisait la Bathune quand la soupe était chaude ? Que lui disait la mère ? Qu'arrivait-il parfois ? 5. Quelles étaient les qualités de la mère de Jeantou ? Comment était-elle bonne ? Avec discrétion.

Combien de tempsa duré cette bonté ? 3.

Réflexions sur la vie. Connaissez-vous des gens qui ont été bons pour d'autres ? Dans quelles circonstances ? 1. Qu'est-ce qu'être bon ? C'est voir le malheur, la misère, la peine ou les ennuis des autres et s'efforcer de lessoulager. 2. La bonté peut avoir divers noms.

Qu'est-ce qu'être : Bienveillant ? C'est montrer de la bonne volonté à l'égard de quelqu'un.

On examine une demande avec bienveillance. Bienfaisant ? Le mot l'indique.

Il existe des sociétés de bienfaisance. Indulgent ? Ne pas attribuer beaucoup d'importance aux fautes des autres, pardonner facilement. 3.. »

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