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La bombe H

Publié le 18/05/2020

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« \HDLN0000100033 \BOLD0003400261 \LINK0031300318PE_0953T \LINK0103101038PE_0301T \LINK0109901107PE_0842T \LINK0122601236PE_0740T Explosion de la première bombe H Le 31 octobre 1952, les États-Unis font exploser la première bombe à hydrogène dans l'atoll d'Eniwetok, dans l'océan Pacifique.

Elle possède une puissance 700 fois supérieure à celle des bombes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Le 31 janvier 1950, le président américain Harry Truman déclare: "En tant que commandant en chef des armées, il appartient au domaine de ma responsabilité de veiller à ce que notre pays soit en mesure de se défendre contre tout agresseur.

C'est pourquoi j'ai indiqué à la commission sur l'énergie atomique de poursuivre ses travaux concer-nant la mise au point de tous types de bombes atomiques, ainsi que de la bombe à hydrogène". Au coeur de la guerre froide, les États-Unis, en possession de la bombe atomique depuis 1945, veulent assurer le maintien de leur primauté sur l'Union soviétique qui les a rattrapés quatre ans plus tard. Truman passe outre les scrupules qu'expriment les scientifiques face à la "superarme" en projet.

Le physicien et prix Nobel Albert Einstein, qui avait poussé en 1939 le prési- dent américain Franklin Roosevelt à mettre au point la bombe atomique, dénonce la menace d'une contamination radioactive de la planète.

Même J.

Robert Oppenheimer, l'un des " pères " de la bombe atomique, rejette la bombe à hydrogène pour des raisons morales, après avoir constaté les effets des bombardements sur Hiroshima et Nagasaki. Le 1er novembre 1952, cependant, les États-Unis expérimentent leur première bombe H sur Eniwetok, un atoll inhabité des îles Marshall dans l'océan Pacifique.

Alors que les effets de l'arme nucléaire, lancée sur le Japon, reposent sur l'énergie libérée lors de la fission de noyaux d'uranium et de plutonium, éléments lourds, l'énergie considé-rable de la bombe à hydrogène - dite bombe H - provient de la fusion de noyaux atomiques légers, le tritium et le deutérium, isotopes de l'hydrogène.

Pour amorcer une réaction thermonucléaire, il faut atteindre des températures très élevées, ce que l'on obtient en faisant exploser un "détonateur" atomique constitué d'uranium ou de plutonium.

Cette explosion entraîne trois types d'effets, une émission radioactive, un rayonne-ment thermique et une onde de choc, dont les effets destructeurs se font ressentir sur une très large zone autour du point d'impact. En exploitant la fusion nucléaire avec la bombe H, les États- Unis se dotent d'une arme encore plus puissante que celle que représente la bombe A.

On mesure l'énergie dégagée en équivalence de poids de l'explosif trinitrotoluène (TNT).

Si l'on considère que 10kg de TNT suffisent pour faire exploser une maison, on peut imaginer la puissance destructrice de l'arme expérimentée à Eniwetok: la bombe H développe une puissance de dix mégatonnes (10 millions de TNT). 1. »

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