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L'ICONOSTASE

Publié le 06/12/2021

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L'ICONOSTASE

 

Réalisation, scénario et dialogues

D'après le roman de

Directeur de la photographie

Musique

Production

Durée

INTERPRÉTATION

Rafé Klintché

Soultana

Katerina

Lazare

Niya

Stoïan Glaoutchev

L'HISTOIRE

 

Le conseil municipal de Prespa, ville de Macédoine occupée par les Turcs, décide de confier la réalisation de l'iconostase (1) de son église à un sculpteur sur bois de grand talent, Rafé Klintché. Celui-ci exige une totale liberté de création. Rafé prône également le droit de vivre, de penser, d'aimer librement, au grand dam des notables de la ville qui collaborent tous plus ou moins avec les Turcs. 

« 1 / 2 L'ICONOSTASE Réalisation, scénario et dialogues ...................

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C.

CHRISTOV, T.

DINOV (1969) Dimitre TALEV D'après le roman de .............................

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Directeur de la photographie ......................

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Atanase TASSE V Musique .......................................

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Miltcho LEVIEV Production .....................................

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Studio des Films de long métrage/Sofm 90 minutes Durée INTERPRÉTATION Rafé Klintché Soultana .......................................

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Dimitre TACHEV Emilia RADEVA Violetta GUINDEVA Nikolaï OUZOUNOV Annie SPASSOVA Stoïan GADEV Katerina .......................................

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Lazare .........................................

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Niya ..........................................

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Stoïan Glaoutchev ...............................

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L'HISTOIRE Le conseil municipal de Prespa, ville de Macédoine occupée par les Turcs, décide de confier la réalisation de l'iconostase(!) de son église à un sculpteur sur bois de grand talent, Rafé Klintché.

Celui-ci exige une totale liberté de création.

Rafé prône également le droit de vivre, de penser, d'aimer librement, au grand dam des notables de la ville qui collaborent tous plus ou moins avec les Turcs.

La morale tradi­ tionnelle, les idées étroites de ces bourgeois sont symbolisées par la famille Glaoutchev dont la fille, Katerina, est tombée amoureuse de Rafé.

En même temps qu'ils s'opposent à cette liaison jugée déshonorante, Stoïan et Soultana Glaout­ chev veulent que leur fils Lazare épouse Niya, la fille d'un grand notable, pour éviter une mésalliance.

Mais Rafé et Katerina s'aimeront contre tous les interdits.

La jeune fille, enceinte, meurt des suites de l'avortement imposé par sa mère.

Au cours de la messe qui suit son enterrement, le peuple de Prespa se révolte : il réclame une liturgie en bulgare et non en grec.

Les Turcs interviennent alors avec brutalité.

Ils arrêtent Rafé, Lazare et le prêtre qu'ils accusent d'être les responsables de l'émeute et obligent les habi­ tants à défiler devant eux et à leur cracher au visage.

Lorsque Rafé, après ces graves incidents, aura terminé son ouvrage, il quittera Prespa "' pour une autre localité, une autre iconostase, ~ d'autres révoltes.

:S ( 1) Écran de bois, à trois volets, peints ou sculp- -' g tés, derrière lequel officie le prêtre.

:ë u .;;: LA PETITE HISTOIRE E Né à Plovdiv en 1926, Christo Christov fait d'abord des études de médecine.

Puis il se tourne vers le théâtre: il est metteur en scène, de 1958 à 1960, de la troupe de sa ville natale.

Ses débuts au cinéma se traduisent d'emblée, avec L'ICONOS­ TASE, par un grand succès critique international, dans les pays de l'Est bien sûr, mais aussi aux États-Unis, en France, en Suisse où le film fut très souvent comparé à ANDRE! ROUBLEV, l'œuvre célèbre d'Andreï Tarkovski (1967).

C.

Christov explique ainsi la double signature du film:« C'est une pratique assez courante chez nous dans le cas d'un cinéaste débutant.

C'est en rentrant d'un stage de formation à Mosfilm que j'ai eu envie de porter à l'écran le roman de Dimitre Talev «Le u: candélabre de fer».

J'en avais d'abord monté une o; version théâtrale.

Or un autre homme avait pensé .~ à ce même sujet, Todor Dinov, le grand réalisa- ~ teur de dessins animés.

Comme nous étions de la ~ même ville, que nous étions peintres et qu'en fait ~ nous pensions la même chose, nous avons décidé ": de travailler ensemble».

~ «Le candélabre de fer» est le début d'une trilo- ·­ gie dont les deux autres volets sont «Les cloches "' de Prespa » et « La Sainte Élie» et qui, comme/' a :~ dit T Dinov: « évoque le processus de prise de ~ conscience nationale et les tentatives de libérer les "' Bulgares du joug ottoman par voie ~ d'insurrection».

E @ 2 / 2. »

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