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l'église de saint Zénon

Publié le 06/12/2021

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Entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe commence la reconstruction de l'une des basiliques les plus importantes de Vérone, l'église du Haut Moyen Age qui conservait les restes de saint Zénon, protecteur de la ville. Au cours du XIIe, puis du XIVe siècle, l'église est soumise à d'autres remaniements qui ne modifient pas toutefois le projet roman originel.

La basilique est flanquée d'un campanile élancé et élégant datant du XIe-XIIe siècles, et s'élève près d'une tour massive, unique reste de l'abbaye bénédictine dont elle dépendait à l'origine.

La façade en saillie, qui reflète le plan à trois nefs, le système de contreforts extérieurs et l'alternance des supports qui séparent les nefs, révèlent le lien étroit de l'église de Saint-Zénon avec la cathédrale de Modène. Par contre, l'accentuation des valeurs lumineuses au détriment des valeurs plastiques est tout à fait indépendante du modèle modenais. Au lieu d'être ouverte par des loggias et des arcades aveugles, la façade de Saint-Zénon est décorée d'étroites fenêtres jumelées reposant sur de minces colonnes et subdivisée par des piliers rectangulaires, saillant légèrement sur la base. L'alternance du tuf et de la brique, et les éléments intercalaires en marbre, accentuent la luminosité de l'ensemble.

La décoration sculptée de la façade est l'un des chefs-d'oeuvre de l’art roman de la plaine du Pô. Le portail est encadré par un prothyron sculpté, à colonnes reposant sur des lions stylophores, et la porte de bois est revêtue de panneaux de bronze dus à des artistes différents et provenant d'une porte d'époque antérieure, reconstituée au XIIe siècle. Sur les côtés du portail se déploient les bas-reliefs en marbre réalisés par le sculpteur Niccolò et par son assistant Guillaume en 1138 environ, et qui représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. La magnifique rosace en marbre rouge porte sur son extrados une représentation de la Roue de la Fortune (fin du XIIe siècle).

A l'intérieur, l'abside gothique s'élève sur une vaste crypte qui communique avec la nef centrale à travers de grandes arcades en plein cintre. La couverture d'origine, à chevrons de bois, a été remplacée à la fin du XIVe siècle par une charpente en forme de coque de navire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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