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L’Éclair, un quotidien moderne à la belle Epoque

Publié le 05/12/2021

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L’Eclair, Journal Politique Indépendant, datant de la fin du XIXe siècle. C’est une période de profonde transformation économique et social, le XIXe siècle est très tôt marqué par l’apparition de nouveaux produits culturels qui se donnent pour vocation de toucher par leur prix, leur style, leur diffusion, et le plus large public. En France, nous sommes sous la Troisième République (1870 à 1940). L’un des engagements les plus importants de celle-ci réside dans la liberté de la presse, en rupture avec les empires et les restaurations monarchiques. Elle fait voter la loi sur la liberté de la presse le 29 Juillet 1881 : « L’imprimerie et la librairie sont libres. »
Connaissant les difficultés de l’époque concernant la presse nous pouvons nous demander quelles sont les étapes de réalisation de L’Eclair ; ou encore quels sont les effets de cette ère médiatique ?
Afin de pouvoir mener à bien notre étude, nous étudierons dans un premier temps l’industrie culturelle : naissance du journal à grand tirage. Puis dans un second temps l’invention de l’imprimerie et du journalisme et pour finir nous verrons que cette culture est destinée à tout le monde.

 

SOMMAIRE :



Page 1 : ……………………………………….….………………………………………..Introduction

 


Pages 2 :…………Une industrie culturelle : naissance du journal à grand tirage



Pages 3 :…………………………………..Invention de l’imprimerie et du journalisme

Pages 4 :……………………………………………………………………..……Lecture pour tous

Pages 5 :………………………………………………………………………………….Bibliographie

























Tout d’abord notre texte commence par : « Etabli sur le modèle des journaux américains », cela fait référence à la presse rotative conçue par l’américain Richard Hoe. Son système de rouleaux cylindrique est allié à un mouvement rotatif qui permet une impression beaucoup plus massive que son ancêtre, la presse cylindrique. Elle améliorera ainsi d’avantage le rendement de production de L’Eclair, un journal périodique : «  un des journaux les plus lus du matin » (ligne 2). La naissance du journal à grand tirage est du aux bas pris : «  L’Eclair, 5 centimes le numéro » (ligne 38), puis a une production et une consommation de masse : « […] accélérer encore, si possible, la publication de ces différentes informations » (ligne6), « Dix machines rotatives […] tirages régulier » (ligne 18). Nous pouvons parler d’une évolution favorable à ceux-ci, le droit de législation de la presse. Le II Empire avait instauré une sévère censure à l’égard des journaux politique mais libéral à l’égard des quotidiens car ils sont censés données place à la parole public. La loi de Mai 1968 assouplit le dispositif, surtout après le début incertain de l’IIIe République. La France entre avec la grande loi du 29 Juillet 1881 dans une ère de totale liberté, elle instaure une totale liberté d’édition, d’affichage, d’imprimerie, de librairie, et de vente sur la voie publique. Tout cela permet l’épanouissement de l’ère médiatique et le levé d’obstacles importants : « L’Eclair leur donnant tous les renseignements qu’ils peuvent désirer » (ligne 31 et 32). Nous avons une deuxième évolution concernant les techniques de presse autrement dit le train d’innovation permettant aux journaux d’augmenter considérablement leurs tirages, de professionnaliser leurs contenus et d’assurer une diffusion plus large. Or, nous pouvons noter que L’Eclair est un quotidien qui, en quelques sortes, personnalise sa Belle Epoque : « Correspondants particuliers dans toutes les grandes villes, Services télégraphes spéciaux, lignes téléphoniques, voire mêmes pigeons voyageurs » (ligne 4et 5), « Comme on le voit, rien n’a été négligé pour assurer la transmission et la publication rapides de toutes les dépêches ou nouvelles intéressantes » (ligne 23 et 24) ; comparer aux grands tirages tel que le
Petit Journal du jour, le Petit Parisien, Le matin et Le Journal nous pouvons en déduire que L’Eclair a des conditions de transmissions des nouvelles restreintes. La transformation du papier est également une technique importante de l’industrie culturelle.

 

 

 

 

 

 

Nous pouvons nous apercevoir d’une grande évolution en ce qui concerne l’imprimerie. La fabrication est un élément important pour une bonne diffusion des journaux. La belle époque de la presse française se définis autour de l’accélération de la transmission des nouvelles puis de la fabrication, les journaux fait à la main était donc un frein considérable. Ici, nous pouvons voir que l’Eclair fait un grand investissement pour mettre en place un système efficace : « A droite et à gauche du vaste vestibule de l’hôtel se trouve la salle du Conseil, les bureaux de la Direction et de l’Administration, les services d’Abonnement, le Secrétariat, les Caisses etc. » (ligne10 et 11). « Cent ouvriers typographes au moins » (ligne 14), « La dépêche ou la nouvelle une fois reçue est aussitôt rédigée et composée » (ligne 16) : Ces phrases mettent en avant le fait sue l’Eclair s’engage fortement dans la création de leur journal. Les français acheté de plus en plus de linotypes aux anglais, en 1899 ils avaient déjà achetés 80 linotypes mais son coût dissuadait les maitres imprimeurs. La forme d’écriture est également très importante, a la fois pour le rédacteur puis essentiellement pour les lecteurs. Le contenu doit avoir une certaine forme d’écriture, l’Eclair souligne cet aspect : « […] des articles rédigés par des écrivains d’une compétence absolue sur toutes les questions intéressantes : actualités, romans, politique, informations, revue commerciale, critique théâtrale et artistique, bulletin financiers, etc., etc » (ligne 28 et 29). Au cours des années, des nouveaux héros s’affirment autrement dit les journalistes. L’invention du journalisme est sensible dès l’apparition du Petit Journal, elle est véritablement effective a compter des années 1880. Mais il y a une rupture majeure qui réside dans l’émergence d’un journalisme d’information dit « à l’américaine » autrement dit cela fait référence a la nouvelle, le reportage, et le « fait vrai ». L’exemple de l’Eclair montre que l’information ne se limite pas a une simple augmentation de tirages, la presse de masse correspond aux années 1860-1910, elle montre de net progrès en matière d’impression et de composition. « Le mieux informé, le plus complet, le plus intéressant de tous les grand journaux » (ligne 39) malgré cette volonté de diffusé et d’impression le public avec un tel slogan, L’Eclair n’a pas eu le même succès que les quatre grands journaux du pays (citer dans la première partie).

 

 

Au XIXe siècle, l’accélération du processus d’alphabétisation rend disponible de nouveaux lecteurs. Les chemins de fer permettent aux journaux et aux livres d’entrer en profondeur dans la société française, ces nouvelles technologies ne sont pas nuancer dans l’Eclair. On voit en France une véritable homogénéisation culturelle du peuple. « Les lecteurs de l’Eclair peuvent donc se dispenser de recourir aux journaux spécialisés. L’Eclair leur donnant tous les renseignements qu’ils peuvent désirer. » (Ligne 31) : une fois de plus il essaye de dissuader les lecteurs des grands journaux, ici on à la fois le désire d’exprimer la joie d’avoir une véritable liberté de presse puis la volonté de concurrencer les grands journaux. L’Eclair s’appui spécialement sur le fait d’avoir tout et n’importe quel sujet dans son journal, c’est un point qui fait partie des techniques de la presse afin de viser un public plus large. « L’Eclair n’a pas de ligne politique, n’étant l’organe d’aucun parti et n’appartenant a aucune coterie financière, son indépendance est absolue en toute matière ; il peut donc être utilement lu par tous. » (ligne 32 et 33)

 

 

Conclusion :


En somme, ce texte nous a apporté une lumière sur la manière de rédiger un journal, et les techniques utilisé pour persuader les lecteurs. Une telle évolution en France a augmenté la distribution sociale du métier de journaliste. Entre l’avènement de la presse a grand tirages et la généralisation de la TSF s’opère une sorte de révolution silencieuse qui voit le peuple accéder peu à peu a un nouveau type de consommation culturelle. Grace à la presse nous avons une sorte de redéfinition du monde, nous pouvons penser que c’est un bouleversement profond qui change la manière de voir le monde. Ainsi tout le monde partage la même référence.

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