L'argumentation

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L'argumentation au XVII-XVIIIe siècle



I/Contexte historique et politique

Le 18ème siècle, également appelé siècle des lumières, est le théâtre de changements majeurs en France. On assiste à la révolution Française, qui bouleverse le pays, met une république à la tête du pays, provoquant des conflits entre les royalistes et les républicains et marque une période où beaucoup de philosophes et écrivains s'interrogent sur la politique.

II/Définition

Selon Descartes, les Lumières se définissent de cette manière : « Comprendre le monde à la seule lumière de la raison », il s'agit ici de s'opposer à l'obscurantisme des siècles précédents. Selon Kant, il faut oser se servir de sa propre intelligence et refuser qu'un autre pense pour nous. L'enjeu étant de refuser le pouvoir s'il est trop autoritaire. Il ne faut cependant pas confondre Lumière et éclairé qui sont deux termes différents, à l'issue du siècle des Lumières, l'obscurantisme est encore présent.

III/ Les moralistes

On assiste, au 17-18ème siècle à l'essor d'oeuvres moralistes. Les moralistes étudient les caractères humains, les moeurs et sont des précurseurs de la psychanalyse. Deux écrivains emblématiques sont La Bruyère, avec Les Caractères, et La Rochefoucauld avec Les Maximes. On observe par exemple dans les Maximes :  « Nous avons plus de force que de volonté ; et c'est souvent pour nous excuser à nous-mêmes que nous nous imaginons que les choses sont impossibles », on remarque ici un présent de vérité général typique des maximes, ainsi qu'une répétition de cinq nous désignant l'humanité renforçant l'idée d'universalité. Les moralistes pensent que certains comportements humains sont au-dessus du conscient, on les réalise sans s'en rendre compte, choses appelée plus tard inconscient et subconscient.

IV/ Les philosophes de Lumières

Les philosophes de Lumières essayent de tout remettre en question pendant cette période d'instabilité et de questionnement pendant et après la révolution française. On voit par exemple Diderot qui participe à l'encyclopédie avec notamment l'article Autorité politique où il essaye de définir l'Autorité politique. Diderot écrit également Jacques le Fataliste et l'entretien d'un père avec ses enfants où son père lui raconte une histoire où il est confronté à un choix : bruler une preuve d'héritage à un riche libraire Parisien pour que l'héritage aille aux pauvres ou bien montrer le testament et enrichir encore plus le libraire. Ce genre de choix typique essaye de définir la justice et la vérité, avec dans le texte plusieurs point de vues qui s'affrontent. Voltaire, figure emblématique de ce courant a écrit beaucoup de textes tels Candide, Zadig qui suit la destinée d'un homme très sage, respectable, incarnant presque un idéal, face au destin, et on voit que malgré le caractère bon de Zadig, le destin est impitoyable. Ce livre fut écrit pour démonter la pensée Leibnizienne selon quoi tout serai pour le mieux dans le meilleur des mondes et nous propose une véritable réflexion sur la justice avec notamment « il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent », qui montre l'absurdité d'appliquer la loi de manière universelle, Voltaire revendique une loi au cas par cas adaptée. Rousseau, invente une notion clef des Lumières : l'état de Nature, imaginant l'humanité à la préhistoire. Descartes remet tout en question et à l'issue de ses thèses, il n'est sur d'une seule chose : « Je pense donc je suis » (Cogito ergo sum). En conclusion le XVIIIe aura été un siècle de renouveau, développant de nouvelles pensées qui sont aujourd'hui des piliers de notre société.







Mercier Vincent 2nde 3