L'ALBATROS

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial L'ALBATROS Réalisation et scénario Dialogues Directeur de la photographie Musique Production D1,tnbut1Llll Durée Jean-Pierre MOCKY (1971) Claude VEILLOT Marcel WEISS (Eastmancolor) Léo FERRÉ Balzac Films, Profilm, Belstar Corona 92 minutes INTERPRÉTATION Stef Tasse! Paula Ernest Cavalier Lucien Grim Pierson Les agresseurs de Paula Le commissaire Gaber Madame Pierson Le pharmacien Le directeur de la prison Hébrardt Jean-Pierre MOCKY Marion GAME Paul MULLER André LE GALL Marcel PÉRÈS Dominique ZARDI Agostino V ASCO R.-J.

CHAUFFARD Thérèse ASP AR Roger LUMONT Michel DELAHA YE Roger CORBEAU L'HISTOIRE Stef Tasse! vient de s'évader de la prison de Markstein.

Pour échapper à 'e' poursui­ vants, il oblige une jeune femme à l'emmener dans sa voiture.

Il ignore quïl vient d'enle­ ver Paula, la fille du Président Cavalier qui mène sa campagne électorale qui l'oppose au conseiller Grim.

Ce dernier qui a vu les deux jeunes gens ensemble comprend le parti quïl peut tirer de la situation.

En effet, cap­ turer Paula et Tasse! provoquerait un scan­ dale qui compromettrait Cavalier.

Dès lors, le fugitif et son otage sont poursuivis à la fois par la police, par Grim, et par Cavalier qui craint pour la vie de sa fille.

Les jeunes gens passent progressivement de la haine à l'amour.

Elle aide même Stef à passer la frontière mais en voulant le rejoindre, elle se fait arrê­ ter.

Tasse! tente de la faire évader; cernés dans la prison, ils se réfugient dans un mirador où ib font l'amour devant les yeux stupéfaits des forces de l'ordre.

Excédés, les policiers ouvrent le feu.

Grim, ennuyé, présente ses condoléances à Cavalier et promet de faire ouvrir une enquête afin dïnnocenter Paula.

LA PETITE HISTOIRE Jean-Pierre Mockr désirait réaliser un film sur les élections.

sujet qu'il estimail encore jamais trairé par le ciné111a français, er selon la même consrruction er le même plan de la conduire de récif que SOLO; c'esr-à-dire un film romanrique er romanesque ai-ec pour toile de fond les i·iolences de méthodes électorales.

La musique de L'ALBATROS a été composée par Léo Ferré qui entendair poursuiiTe la complainte chal1fée par Georges Momraki pour SOLO.

Un malentend11 fit prendre a11 réalisateur la maquette que présenta Léo Ferré pour 11n travail définitif.

C'est donc une par­ tition quasi-inachei·ée qui fut enregistrée pour le fï/111.

Si co111me po11r SOLO, le réalisateur est à la fois son principal interprète, c'est d'abord po11r des raisons économiques er aussi pour répondre au désir du 111etteur en scène de reprendre son métier d'acteur abandonné depuis 1958 m·ec LA TÊTE CONTRE LFS MURS.

/,ors d'un el1frerien à propos de L'ALBATROS, Jean-Pierre Mockv déclarait.

((J'aurai pu él'emuellemenr situe1: mon film, en une for111e plus docwnentaire mais j'aurais perdu /'impacr du romantis111e d'un film de ficrion qui permet de transcender un sujet et de le rendre perméable à des gens qui ne s'inté- N ressent pas à la «politique» .

Le film do111 ';;; le hudger définitif étair de 75 millions d'anciens :g francs, flll tourné al'ec le concours des habi- _, ta111.1· de la municipaliré de Sarreguemines.

~ Jean-Pierre Mocky qui m·ait une rrès grande ~ ad111irarion pour Bourvil lui dédia L'Af,BA- .§ TROS.

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