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L a condition ouvrière1 2 à 1 6 heures de travail p ar j ourA bien des égards, le X IXo siècle s'identifie avec la question sociale née de la révolution industrielle et de la dégradationde la condition ouvrière.

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L a condition ouvrière1 2 à 1 6 heures de travail p ar j ourA bien des égards, le X IXo siècle s'identifie avec la question sociale née de la révolution industrielle et de la dégradationde la condition ouvrière. Ce document contient 433 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Sports et Loisirs.

« 1 / 2 La condition ouvrière 12 à 16 heures de travail par jour XIXe- xxe siècle A bien des égards, le XIX• siècle s'iden­ tifie avec la question sociale née de la ré­ volution industrielle et de la dégradation de la condition ouvrière.

C'est au milieu du siècle que cette dégradation atteint son maximum, dans les mines et surtout dans l'industrie textile, même si la gran­ de entreprise est encore exceptionnelle.

Dans les fabriques, la journée de travail est interminable; les salaires sont insuffi­ sants en raison de la concurrence achar­ née que se font les patrons, concurrence qui contribue encore à réduire à la misè­ re les derniers tisserands à domicile qui travaillent dans des caves humides pour une rétribution dérisoire.

Parlant des courées de Lille, Victor Hugo s'écrie: «Ün meurt sous vos caves de pierre!» A partir du second Empire, la condition ouvrière commence à se modifier sous l'influence du machinisme et des premiè­ res lois sociales.

Les ouvriers, qui ne constituent encore que 20% de la popu­ lation totale, travaillent dans des établis­ sements de plus en plus grands.

A Paris, sur 550000 salariés, on ne compte plus que 40000 patrons.

Si la journée de tra­ vail reste très longue, de douze à seize heures, les salaires, qui varient de 50 centimes pour une ouvrière en chambre à 6 ou 7 francs pour un ouvrier qualifié, s'élèvent plus vite que le coût de la vie.

Le logement s'améliore, notamment à Paris, et nombre d'ouvriers de la métal­ lurgie ou du bâtiment connaissent une véritable aisance.

Mais il reste toujours l'obsession du chômage, de la vieillesse et, surtout, de la maladie ou de l'acci-dent qui, en l'absence de toute sécurité sociale, risquent de déboucher sur la misère et sur la déchéance, comme Zola l'a admirablement démontré dans L'Assommoir.

Sous la m• République, les améliora­ tions se poursuivent.

L'alimentation devient plus variée.

L'ouvrier renonce à la blouse et s'habille comme l'employé ou le petit fonctionnaire.

Il commence à tirer parti des premières lois d'assurance sociale encore bien timides, du droit de grève parcimonieusement accordé en 1864, du droit d'association, à l'origine des syndicats.

Mais ces améliorations vont de pair avec une autre source de mécontentement: le travail artisanal cède la place au travail d'usine, parcel­ laire, rigoureux, monotone.

Les ouvriers perdent le contact avec le patron, incar­ né de plus en plus par un conseil d'admi­ nistration anonyme.

Cette mutation s'accompagne d'une prise de conscience sociale et explique les progrès du socia­ lisme et du syndicalisme révolutionnai­ re.

A la veille de la guerre, des grèves violentes éclatent et l'on constate une recrudescence de l'agitation sociale.

L'ouvrier a le sentiment de sa force et hésite entre la réforme et la révolution. 2 / 2. »

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