Databac

KARL MARX : MANIFESTE DU PARTI COMMUNISME (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : KARL MARX : MANIFESTE DU PARTI COMMUNISME (Résumé & Analyse) Ce document contient 1902 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiche de lecture.

« Ouvrage écrit par Karl Marx et Friedrich Engels, et distribué juste avant la révolution de Février 1848.Le Manifeste était le programme de la Ligue des communistes, mouvement clandestin de propaganderévolutionnaire fondé à Londres en 1847.Il analyse l'histoire de toutes les sociétés passées, dans l'optique de la lutte des classes, et constate quedeux classes émergent dans une société bourgeoise : la bourgeoisie et le prolétariat (détenteurs ducapital et détenteurs de leur force de travail).Selon Marx et Engels, comme le capitalisme conduit à des crises économiques de plus en plus graves et àune paupérisation de plus en plus grande des travailleurs, la révolution prolétarienne devient inévitable.La deuxième partie du programme expose le rôle que les communistes doivent jouer en tant quepromoteurs du prolétariat.

Les troisième et quatrième parties sont consacrées à une critique des autresformes du socialisme.

Que manifestent Marx et Engels en prenant le parti du communisme ? Avant toute chose leur désir d'exprimerouvertement leur projet d'instaurer un nouvel ordre social :« Les communistes dédaignent de dissimuler leurs idées et leurs projets.

Ils déclarent ouvertement qu'ils nepeuvent atteindre leurs objectifs qu'en détruisant par la violence l'ancien ordre social.

» Il faut donccommencer par formuler la critique de l'ordre social actuel, constitué par la bourgeoisie.

Le Manifeste reposeainsi sur l'idée que l'Histoire des sociétés est faite de l'Histoire de l'affrontement des différentes classessociales.

Cette hypothèse de travail ne va pas de soi pour les lecteurs contemporains.

La culture dans laquelleils baignent rend la conception d'une telle théorie de l'Histoire difficile : cette culture est elle-même produitepar la classe dominante dont l'intérêt semble être d'occulter les fondements et la réalité de la dominationqu'elle exerce sur l'ensemble de la société.« Vos idées, déclarent Marx et Engels à leurs détracteurs, ont elles-mêmes leur origine dans les conditionsbourgeoises de la production et de la propriété, de même que votre droit n'est que la volonté de votre classeérigée en loi.

»Les idées ne sont jamais détachées des conditions historiques, c'est-à-dire matérielles, dans lesquelles ellessont apparues.

Marx et Engels s'efforcent de penser l'idéalisme avec réalisme, en retirant aux idées leurinnocence.

On connaît la célèbre formule de Marx dans la préface à la Critique de l'économie politique :« Ce n'est pas la conscience de l'homme qui détermine sa manière d'être, mais c'est au contraire sa manièred'être sociale qui détermine sa conscience.

»La bourgeoisie n'a donc pas renversé l'ordre féodal au nom de « principes » égalitaires, elle a cherché àdétruire les chaînes de vassalité qui unissaient — pour le meilleur et pour le pire ! —, les individus.

Son actionsur la société fut désagrégatrice, elle « n'a laissé subsister, d'homme à homme, d'autre lien que l'intérêt toutnu, que l'impassible paiement au comptant ».

Sous couvert d'humanisme, la bourgeoisie a déshumanisé la viecommunautaire pour mieux défendre la propriété privée.De fait, ce que réclament les communistes, c'est l'avènement d'une authentique vie de la communauté deshommes et non le maintien d'une société fondée sur la défense des égoïsmes individuels.

Cela passeévidemment par l'abolition de la propriété privée :« Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une propriété qui suppose comme condition nécessaire quel'immense majorité de la société n'est pas propriétaire.

En un mot vous nous reprochez de vouloir abolir votrepropriété à vous.

Certes, c'est bien ce que nous voulons.

»Le Manifeste déclare donc ouvertement la guerre à la société bourgeoise au nom de la défense des plusdémunis des hommes, ceux que les latins désignaient de l'expression « prolétaires » (proletarii, ceux qui n'ontrien d'autre que leurs enfants, proles).

Cette lutte qui commence dépasse le cadre des frontières lesprolétaires n'appartiennent à aucune nation, « ils respirent le même air des usines » , et la dialectique qui faitnécessairement, presque mécaniquement, de l'esclave le maître du maître la promet victorieuse.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles