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Juvénal

Publié le 16/05/2020

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« JUVÉNAL vers 65 - vers 128 L'ŒUVRE de Juvénal s'inscrit dans le mouvement néo-classique dont le début coïncide avec celui du pouvoir de Vespasien et qui se poursuit jusqu'au règne des deux premiers Antonins, Nerva et Trajan, soit, à peu près, de 6g à 117 apr.

J.-C.

Né avant 65, à Aquinum, en Campanie, fils véritable ou adoptif d'un riche affranchi, D.

Junius Juvenalis passe, si l'on en croit un texte attribué à Suétone, la moitié de sa vie dans la fréquentation des rhéteurs, cultivant avec succès le genre à la mode de la déclamation, ct ce n'est que vers l'année 100 qu'à l'exemple de son ami Martial, il commence d'écrire des Satires dont la virulence lui valut peut-être (la plupart des cri­ tiques pensent qu'il s'agit seulement d'une légende flatteuse formée après sa mort) d'être exilé sur le tard, en Egypte ou en Bretagne, et de finir ses jours, vers 1 28, comme Ovide, loin de sa pa trie.

De l'existence de Juvénal nous ne savons rien d'autre.

On l'a quelquefois prétendu beso­ gneux et comparé sur ce point à Martial; d'autres commentateurs ont vu en lui un mécontent blessé dans ses ambitions et exhalant sa hargne de n'être pas « en place ».

Il semble que ni l'une ni l'autre de ces images du poète ne corresponde à la réalité, et que celui-ci fut, au contraire, un bourgeois à son aise, propriétaire à la campagne, ayant à Rome pignon sur rue et jouissant d'un état honorable.

A l'entendre lui-même, c'est l'indignation qui l'a fait poète! facit indignatio versum.

Pourtant on ne peut sc défendre, quand on aborde son œuvre, d'un sentiment de doute touchant la sponta­ néité de cette « sainte colère ».

A dire vrai, et on l'a plus d'une fois souligné, elle éclate à retar­ dement, à une époque, où, comme le dit Nisard, les personnages mis en cause dans les Satires sont déjà « couchés le long de la voie Latine et de la voie Flaminienne ».

Domitien, le « Néron chauve », est mort depuis quatre ans, après un règne particulièrement exécrable, dont les excès ne doivent cependant pas nous faire oublier que tout n'allait pas pour le mieux avant lui dans la vie de la société romaine et dans l'exercice du régime impérial.

Les Antonins lui succèdent, et c'est précisément au moment où ils s'efforcent de remettre un peu d'ordre dans l'Empire, que Juvénal s'avise de brandir ses foudres.

On peut, certes, reconnaître avec lui que les mauvaises mœurs ont la vie dure, que les corruptions et les scandales des règnes précédents sont loin d'avoir disparu, que les vieilles vertus ne sont souvent qu'une vaine façade; que les délateurs, les débau­ chés, les parasites, les arrivistes sont encore légion, que l'esprit de la populace ne change guère, que les meilleures lois, enfin, ne peuvent pas grand-chose sur un corps social qui se décompose; il n'en est pas moins vrai qu'au moment où paraissent les Satires, une réaction très nette se déve­ loppe sous la conduite des nouveaux empereurs, en faveur d'un retour à l'ordre politique et à. »

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