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Jules Grévy1807-1891" Ah !

Publié le 23/05/2020

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« Jules Grévy 1807-1891 “ Ah ! quel malheur d'avoir un gendre ! ” chantait-on vers 1887, quand le Président de la République, réélu deux ans plus tôt, après un premier septennat, est amené à démissionner : le député Wilson, mari de sa fille, obtenait trop aisément des “ Légion d'honneur ” pour ses protégés.

Jusqu'à ce “ scandale des décorations ” l'un des plus bruyants d'une fin de siècle fertile en affaires de toutes sortes, ce Jurassien prudent et habile est tenu pour l'un des pères de la République, et un chef d'État de tout repos.

Les parties de billard de l'Élysée sont célèbres et rassurent paternellement le pays, au plus fort même de l'agitation boulangiste.

A vrai dire, Grévy, personnellement intègre, mène un jeu personnel et, durant les neuf ans qu'il détient sa haute charge, son influence est importante ; par exemple, en barrant, dans la mesure du possible, le chemin du gouvernement à Léon Gambetta, qui lui était fort suspect par son esprit d'initiative.

La carrière de jules Grévy avait commencé sous Louis-Philippe : républicain modéré dans la nuance du National il est de cette génération d'avocats qui fait alors ses premières armes.

Commissaire de la Deuxième République dans le Jura il est élu à la Constituante où il se distingue parmi les membres d'extrême gauche, et on applaudira certain amendement, resté dans l'histoire sous son nom qui eût empêché l'institution d'un Président de la République élu au suffrage universel...

Revenu au barreau sous l'Empire bâtonnier en 1868, il est élu député du Jura et se signale par son opposition à la guerre.

Président de l'Assemblée nationale à Bordeaux après la débâcle (1871-1873), président de la Chambre des députés en 1876-1877, c'est tout naturellement qu'il est porté à la présidence de la République, après la démission de Mac-Mahon (1879).. »

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