jugement (définition en droit et en philosophie)
Publié le 08/12/2021
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1. PHILOSOPHIE :
acte essentiel de la pensée, qui met en relation des termes d'abord séparés et affirme la
vérité de cette relation. Penser c'est juger. Classiquement, le jugement est confondu avec
une proposition de forme attributive « S est P « (sujet-copule-prédicat), comme si juger
revenait seulement à dresser la liste des attributs inhérents à un sujet (« Socrate est
mortel «). Or le jugement « Paul est plus grand que Pierre « ne fixe pas l'appartenance
d'un attribut à un sujet ; il suffit en effet que Pierre grandisse pour que Paul n'ait plus droit à
l'attribut « plus grand que Pierre «. Une théorie des jugements de relation a été développée
lorsque fut reconnue l'étroitesse de la proposition attributive.
2. DROIT :
dans le langage judiciaire, décision rendue par les tribunaux inférieurs (on appelle arrêts les
décisions rendues par les cours d'appel et par la Cour de cassation). Le jugement prononcé
en présence des parties ou de leurs représentants est dit contradictoire. Lorsque le
défendeur ne comparaît pas, le jugement est rendu par défaut, mais il peut aussi, à
certaines conditions, être réputé contradictoire. Un jugement en premier ressort est
susceptible d'appel ; un jugement rendu en dernier ressort n'est pas susceptible d'appel,
mais le pourvoi en cassation demeure possible. En 1991, tout jugement rendu dans une
cause dont l'intérêt est inférieur à 13 000 francs est rendu en dernier ressort. L'expression
« jugement de Salomon « désigne un jugement rendu en équité et qui procède en général
à un partage par moitié (par allusion à celui que Salomon rendit, selon la Bible, en
ordonnant de couper en deux un enfant dont deux femmes prétendaient être la mère, afin
de juger de leurs réactions).
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