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Judas Maccabéevers 160 av.

Publié le 23/05/2020

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« Judas Maccabée vers 160 av.

JC Le Moyen Âge désigna trois Hébreux, trois païens et trois catholiques comme les modèles de la vaillance (à cette époque l' œ cuménisme ne comprenait pas les musulmans et excluait les schismatiques de Byzance).

Judas Maccabée figure parmi les trois preux bibliques à côté de Josué et de David.

Et si courage et honneur sont les vertus premières de la chevalerie parfaite, Judas méritait cette distinction.

Car il défia un empire pour ne pas trahir son Dieu. Rien ne le destinait à la gloire.

Son petit monde vivait en paix sous la protection des rois macédoniens de Syrie qui, d'Antioche, dans le coin méditerranéen entre la Turquie et la Syrie, gouvernaient l'empire qui s'étendait jusqu'au golfe persique.

Impuissants à imposer la centralisation (même s'ils l'avaient voulue), les rois, sagement, laissèrent le gouvernement local aux autorités indigènes.

Ainsi, Jérusalem et Judée continuaient à vivre selon la loi mosaïque.

Tout changea presque soudainement à l'ascension du roi Antiochus IV l'illustre (Épiphane). Antiochus avait de grandes ambitions politiques, et pour les réaliser il avait des complaisances pour les autorités locales.

En 169, plusieurs villes de la Syrie obtinrent le droit lucratif de battre la monnaie.

En 167, Antiochus accucillit le plan du grand prêtre de Jérusalem pour la réforme de la religion juive. Ce grand prêtre, Ménélas, qui portait curieusement le nom de l'époux infortuné de la belle Hélène, et ses amis pensaient que la religion du peuple élu devrait être mise au jour dans l'esprit d'un âge nouveau.

Dans l'Orient classique, tout comme dans le Moyen Âge européen, la civilisation était essentiellement dans les mains du clergé.

La conquête d'Alexandre ayant mis les Orientaux, du Nil à l'Indus, sous la domination grecque, les mit aussi face à face avec la première civilisation laïque.

Les Grecs ne connaissaient pas le sacerdoce héréditaire ou professionnel, et l'enseignement des philosophes grecs n'était nullement lié à la foi dans les dieux d'Olympe.

Pour la première fois, on se trouvait en présence d'une civilisation assimilable.

(Pour la même raison, l'influence réelle de la civilisation européenne sur le monde musulman ne remonte qu'à la Révolution française.) Mais pour la même raison, pour s'assimiler aux Grecs, la race dominatrice et d'élite, le Juif devait abandonner les observances qui l'isolaient dans ce monde moderne des Grecs.

Par exemple, l'apprentissage de la civilisation grecque exigeait l'éducation sportive.

Or, les athlètes grecs s'exerçaient nus, un trait qui choquait tous les Orientaux, et aussi les Romains.

De même, les interdictions alimentaires séparaient le Juif de ses voisins. Le grand prêtre abolit ces lois vieillottes du mosaïsme.

Fini la circoncision, l'horreur de manger du porc, l'observance du sabbat, etc.

Le Dieu de Sion était aussi “ Dieu du Ciel ”, tout comme Zeus des Grecs.

Donc, qu'on l'appelle “ Zeus Olympios ” en grec.

Comme dans le siècle des Lumières français, les esprits éclairés croyaient volontiers que tous les honnêtes hommes de toutes races vénéraient le même Être Suprême sous des noms différents.

Ce n'étaient que les législateurs, parmi eux Moïse, qui, pour affermir leur pouvoir, avaient. »

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