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Joseph Haydn

Publié le 16/05/2020

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« Une vie de musique.

Celle d'un enfant qui, âgé de six ans, sait déjà ce qui doit être su à propos de chaqueinstrument de l'orchestre, qui, âgé de huit ans, est choisi pour être chanteur de la chapelle Saint-Étiennede Vienne, qui, lorsque vient la mue, est en mesure d'entamer une carrière de musicien.

À vingt-sept ans,après avoir étudié la composition, donné des leçons de clavecin, joué du violon, écrit des chansons à lamode, il est nommé directeur et compositeur de la chapelle du comte Morzin.

Deux ans plus tard, en 1761,il entre au service des Esterhazy.

Il est bientôt célèbre à Vienne, comme dans toute l'Europe où circulentses partitions.

Un temps, Pleyel et Beethoven sont ses élèves.

À la mort du prince Nicolaus, que l'on a ditle Magnifique, son fils, qui renonce à entretenir encore un orchestre, consent une pension à Haydn quiaccepte de partir pour Londres y diriger plusieurs de ses symphonies entre 1790 et 1792.

Il est encore àLondres en 1794 et 1795.

Il y donne cette fois des opéras.

De retour en Autriche, il devient maître dechapelle de Nicolaus II Esterhazy.

Alors que l'Europe entière lui rend hommage, la maladie et la guerre ledésenchantent.

Le 31 mai 1809, trois semaines après l'entrée des troupes de Napoléon dans Vienne,Haydn meurt.Le catalogue de son œuvre compte plus de cent symphonies, une vingtaine de concertos pour piano, neufpour le violon, une demi-douzaine pour le violoncelle, quelque quatre-vingts quatuors, une cinquantainede sonates, des opéras...

Quelles que soient les compositions qu'il aborde, qu'elles soient vocales, qu'ils'agisse de sonates pour piano, de quatuors, de symphonies ou de pièces instrumentales variées, lasimplicité de l'invention et les contrastes des timbres ne cessent pas de surprendre.

Haydn, qui a étéconsidéré comme le père de la symphonie, de la sonate et du quatuor, laisse une œuvre si intense et siriche que Mozart ne s'est pas privé de la prendre pour modèle, que Beethoven a longuement retardé lemoment d'écrire lui-même des quatuors, demeurant, selon ses propres mots “ timide et perplexe ” devantles chefs-d'œuvre du maître.

Joseph Haydn Né à Rohrau, ce fils de charron conduisit seul son éducation musicale, développant avec maturité ses dons naturels.Il fut d'abord organiste à la cathédrale Saint-Étienne où le rejoignit son frère Jean-Michel, puis se mit à la dispositionde plusieurs mécènes, composant pour le baron de Fürnberg, le comte de Morzin, et surtout la famille Esterházy, auservice de laquelle il resta une quarantaine d'années.

Le soutien de cette famille d'aristocrates hongrois futdéterminant dans le parcours de Haydn qui composa pour des fêtes fastueuses ses premiers grands succès.Jusqu'en 1790, à la tête d'une petite formation talentueuse, il produisit ses pièces religieuses, symphonies,concertos et affirma une grande maîtrise de l'écriture instrumentale.

A la mort du prince Nicolas, il partit pourLondres où il reçut un accueil triomphal.

Devant un tel enthousiasme, il fit deux séjours très productifs dans lacapitale anglaise, pour y diriger ses symphonies et en écrire douze autres.

A son retour en Autriche, auprès deNicolas II Esterházy, commença une dernière période marquée par la profondeur et l'ampleur de ses ultimes chefs-d'oeuvre de musique religieuse.

Il mourut à Vienne à la veille de l'entrée de Napoléon dans la ville.

Après avoir abordéavec une remarquable inspiration tous les genres musicaux, Haydn a épanoui son génie dans les partitionsinstrumentales, mêlant rigueur, clarté et volubilité dans ses compositions qui ont consacré deux formes nouvelles :le quatuor et la symphonie.

La gaieté, est-ce un sentiment noble ? Et ce Joseph Haydn qui, sa vie durant, l'a exprimée sans mesure, cettemarionnette en perruque à queue, en frac bleu clair à boutons d'argent, ce maître de chapelle à l'âme debureaucrate guilleret, peut-on honnêtement le placer au rang des grands musiciens ? Pourquoi non ? La gaieté manque, paraît-il, de profondeur.

Mais quel besoin que la musique soit toujours profonde ?N'a-t-elle pas été d'abord créée pour le plaisir de l'oreille et des sens ? Ce sont les Romantiques et, après eux, tousles autres, qui ont compliqué le problème.

Ou qui plutôt ont transformé en problème ce qui ne servait qu'à charmeret à divertir.

Écoutons Haydn comme il convient qu'on l'entende.

Il est un maître, assurément, et des plus grands.

Iln'est pas toute la musique ; mais il en illustre l'aspect riant, le côté pimpant.

Et il porte le signe de l'éternellejeunesse. C'est un Croate, assurent les érudits.

Ils ont trouvé cela parce qu'il faut toujours découvrir le détail piquant, le traitde nature propre à favoriser les débats à base d'appareil critique.

En fait l'influence slave n'apparaît que tardivementet de façon tout accessoire dans son Oeuvre.

Rohrau, village de la Basse-Autriche où il naît, est situé tout près dela frontière hongroise ; mais Vienne n'est pas loin, et c'est l'esprit viennois que, dès le temps de ses débuts,reflétera l'art du futur compositeur des Saisons.

Au cOeur de la monarchie bicéphale où tant d'afflux ethniques seheurtent et se neutralisent, Vienne joue un rôle providentiel : elle opère la synthèse des apports et fond le disparatedes caractères dans cette intense "douceur de vie" qu'exprime si éloquemment l'art de ses grands musiciens (venusl'un de l'Est, l'autre de Salzbourg, sans parler du Rhénan Beethoven).

Quand Joseph Haydn, fils de charron, prend le. »

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