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John Wayne

Publié le 02/12/2021

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 « C'est pour ton bien, petit... «
 Dans le paysage grandiose des canyons américains, un homme arrête une diligence. Debout, il tient sa selle sur le bras gauche et, de la main droite, fait un rapide moulinet avec sa Winchester. C'est Ringo Kid, alias John Wayne, dans la Chevauchée fantastique. Il est le cow-boy des westerns, la légende du Far West sur pellicule.
 Né Marion Morrison, le jeune Wayne, élevé dans une petite ferme de Californie, déteste les chevaux. Une aversion qui lui restera toute sa vie. Après avoir usé ses fonds de culottes sur les bancs de l'université, il prend des cours d'art dramatique ou il joue Shakespeare. Machiniste sur les plateaux de la Fox, il est repéré par Raoul Walsh qui le fait tourner dans un western, la Piste des géants (1930). Malheureusement, ce film est un échec cuisant, et les difficultés économiques liées à la crise de 1929 renvoient Wayne au purgatoire. Viré des majors hollywoodiennes, il vit de petits rôles dans des séries B. Il y rencontre Yakima Canutt, brillant cascadeur (réalisateur de la course de chars de Ben-Hur) qui lui apprend le métier de cow-boy : comment se battre et monter à cheval.
 Quelques années plus tard, John Ford donne sa chance à John dans la Chevauchée fantastique (1939). Le mythe Wayne part de ce chef-d'œuvre où il n'est pas encore une star, mais un quasi inconnu qui impose une présence, une force. À côté de cette puissance, Wayne bouge « comme un gros chat « avec une souplesse et une grâce de danseur. C'est le début d'une carrière exceptionnelle. Il devient la star de l'après-guerre. Dans la Rivière rouge (1948), Howard Hawks fait de lui un personnage plus vieux que son âge, bourru, autoritaire mais profondément humain. Un chef dur parfois injuste mais au grand cœur. Tel sera John Wayne notamment dans le Massacre de Fort Apache (1948), la Prisonnière du désert (1956) et Rio Bravo (1959). Il incarne l'Amérique des pionniers, les valeurs patriotiques et un idéal de justice qui passe par le recours à la violence.
 Porte-drapeau de la nation américaine à l'écran, John Wayne devient le fer de lance du maccarthysme à Hollywood au début des années 50. Viscéralement anticommuniste, il prend la direction de la Motion Picture Alliance, organisme chargé de chasser les « rouges « du cinéma américain. Son engagement politique à l'extrême droite le conduit à exalter le courage des commandos dans les Bérets verts (1968). Deuxième film après Alamo (1960), où Wayne passe derrière la caméra.
 Don Siegel lui donne son ultime rôle dans le Dernier des Géants (1976) où il joue un héros fatigué, atteint par la maladie. Illustration de sa déchéance ou pied de nez ironique à sa propre légende? Au-delà de sa mort, le plus populaire des acteurs de western demeure, pour toute une génération, le dernier des cow-boys. 

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