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John Hanning Speke1827-1864C'est dans le comté de Somerset que naquit en 1827 John Hanning Speke.

Publié le 22/05/2020

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« John Hanning Speke 1827-1864 C'est dans le comté de Somerset que naquit en 1827 John Hanning Speke.

Passionné pour les exercices violents, téméraire et plein de curiosité, il s'engagea à dix-sept ans dans l'armée des Indes où il fit la dure campagne du Pendjab.

Il visita l'Himalaya dans ses parties les moins accessibles, reconnut certaines régions du Tibet et, grâce à cette préparation, il put affronter de plus périlleuses recherches. On supposait alors l'existence, dans le centre de l'Afrique, de grands lacs faisant suite au chapelet des lacs abyssins.

Ayant formé le projet de les découvrir, le capitaine Burton, de l'armée des Indes comme Speke, le prit comme second.

Entrés chez les Somalis à la hauteur de Harrar, la “ Tombouctou ” de l'Afrique orientale, traqués pendant quatre mois, ils séjournèrent quelques jours dans la ville et durent battre en retraite en livrant finalement un combat dont Speke revint avec deux blessures et Burton avec la mâchoire fracassée. A la suite de ces aventures, Speke obtint un congé qu'il employa au service des Turcs dans la campagne de Crimée.

Mais, comme Burton retournait en Afrique, il se joignit encore à lui. La nouvelle mission, qui se donnait pour but la recherche des sources du Nil, partit de Zanzibar en juin ı857 et débarquait à l'em bouchure du Kingani.

Elle se com posait de soldats du sultan de Mascate, d'esclaves armés, de noirs dits “ gens de la Lune ” et de nombreux ânes.

Après avoir suivi le fleuve à travers un pays cultivé et peuplé, elle gagna une contrée montagneuse de granit et de grès dans laquelle elle séjourna avant d'arriver à un puissant massif en forme de croissant que Speke qualifia de “ vraie montagne de la Lune ”.

En février 1858, le Tanganyika était atteint.

Mais déjà, Burton ne pouvait plus marcher ; Speke pensa perdre la vue.

Pourtant, ils visitèrent le pays et, arrivés au gros bourg de Kazé, Speke y laissa son compagnon pour s'engager dans le Nord. Par un pays sauvage et difficile, il s'avançait au milieu de la curiosité générale, réclamé par les divers roitelets de la région.

Quittant la sultane Oungougou qui l'avait reçu aux coups d'énormes tambours, il se présenta au roi de Msalala dont un homme lui fit découvrir, le 3 août, un prestigieux pays d'îles et d'îlots tapissés de verdure, aux aspects variés qui lui rappelaient la Grèce et qu'il nomma le lac Victoria. Mais Speke devait se hâter ; après avoir procédé à diverses observations, il revenait à Kazé, le 24 août, le c œ ur en tumulte à l'idée qu'il venait de découvrir le réservoir du Nil Blanc. Mais tel n'était pas l'avis de Burton et les deux hommes devinrent d'irréductibles adversaires.

En Angleterre, où ils reprirent pied en mars 1859, leur voyage fut l'objet des plus vives polémiques.

Et malgré l'octroi, en 1860, du prix de la Société française de géographie, Speke résolut de trancher la question par une reconnaissance de la rive septentrionale du lac.

Infatigable, il était à nouveau à Zanzibar en septembre 1860.

Le mois suivant, il quittait le camp de Bagamoyo sur le continent, en compagnie du capitaine J.-A. Grant et de deux cents hommes d'escorte.

Par le plateau élevé de Zaramo, il se rendit à Kidounda, au pied des premières montagnes, puis à Zoungomero, au sein d'une contrée. »

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