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John Adams

Publié le 02/12/2021

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1735-1826

 

Deuxième Président des États-Unis, il s'était consacré à la cause de l'indépendance dès 1761, alors qu'il n'était encore qu'un jeune avocat du Massachusetts : en 1765, devenu leader des whigs de cet État, il dénonça le Stamp Act comme une taxation illégale par le gouvernement britannique. Il entra au Congrès continental en 1774 et, en 1776, appuya la résolution de Richard Henry Lee, qui devait faire partie de la Déclaration d'Indépendance. Il fit partie du comité des cinq membres désignés pour établir le projet de la Déclaration, qui fut finalement rédigée par Thomas Jefferson. Un tel passé politique devait lui assurer la réussite, mais il se heurta par la suite à de nombreuses difficultés. Chargé de négocier un traité avec les Pays-Bas il le fit avec succès. Il fut l'un des cinq commissaires désignés pour négocier un traité de paix avec la Grande-Bretagne ; il refusa, avec John Jay, de suivre les instructions du Congrès, qui leur enjoignaient de s'assurer l'accord de la France et il obtint ainsi un traité favorable en 1782. En 1789, il fut candidat à la présidence et, George Washington l'ayant emporté, devint le premier vice-président. Mais bientôt les leaders du nouveau gouvernement furent amenés à se scinder en deux groupes : les fédéralistes, menés par Alexander Hamilton, et les démacrates républicains, par Thomas Jefferson. Adams se trouva mêlé à ces rivalités et devint le N° 2 fédéraliste. En 1796, il fut élu Président, mais il se heurta immédiatement aux querelles de factions entre fédéralistes et s'attira l'hostilité d'Hamilton. Le vote de la loi de sédition et de la loi sur les étrangers suscita la réprobation publique contre son gouvernement. Bien qu'il eut assuré la paix avec l'Angleterre et avec la France, il ne rencontra que de l'hostilité au sein de son propre parti, lorsqu'il se représenta à la présidence en 1800, et il dut céder la place à Thomas Jefferson.

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