JÉRICHO

« 1 / 2 JÉRICHO Réalisation Scénario .......................................

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Henri CALEF (1945) Claude HEYMANN et Charles SPAAK Charles SPAAK Claude RENOIR Sacha GORDINE Dialogues ......................................

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Directeur de la photographie .......................

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Production .....................................

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Durée .........................................

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117 minutes INTERPRÉTATION Jean-César Morin ................................

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Pierre BRASSEUR Pierre LARQUEY Béquille ........................................

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Camille Duerne .................................

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René GÉNIN Docteur Noblet Pierre .........................................

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Louis SEIGNER Raymond PELLEGRIN Jean BROCHARD SANT A-RELLI Michaud .......................................

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Simone Michaud ................................

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Rosa Duerne ...................................

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Line NORO Jacques de Saint-Leu .............................

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Jacques CHARON PALAU Dietrich ........................................

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L'aumônier allemand .............................

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André CARNÈGE L'HISTOIRE 1944.

Les Allemands occupent toujours Amiens, mais le vent de la guerre a tourné et un énervement mêlé de peur gagne peu à peu le' occupants.

Tous les prétextes sont bons pour incarcérer les Français, soupçonner et traquer les habitants.

Le commandement militaire vient de désigner un certain nombre d'internés apparte­ nant à toutes les catégories sociales pour servir d'otages.

Un train chargé d'essence et qui sta­ tionne en gare peut être l'objet d'un attentat, auquel cas les otages seront aussitôt fusillés.

Atta­ qué par la Résistance, le train saute; l'ordre tom­ be: les otages vont être exécutés à l'aube.

C'est la nuit la plus longue qui va se dérouler pour le médecin patriote comme pour le clochard, pour le lâche trafiquant du marché noir, pour le hobe­ reau local, pour le maire, le pharmacien ou l'insti­ tuteur.

Chacun se prépare à la mort, chacun réagit selon son tempérament.

Mais, à Londres, la R.A.F.

a pu être prévenue aussitôt.

Une esca­ drille va tenter l'impossible : effectuer un raid sur la ville, bombarder la prison aux premières lueurs du jour, afin que les murs en s'écroulant, tels ceux de Jéricho, libèrent les condamnés.

Le miracle réussit, au moment où le dernier espoir s'éteint dans le cœur des otages, l'attaque a lieu, la prison s'ouvre et les condamnés qui réchappent du bom­ bardement rejoignent le maquis pour participer aux ultimes combats.

LA PETITE HISTOIRE Le scénario s'appuie sur un épisode réel de la guerre: des otages délivrés par une attaque aérienne de la prison où ils attendaient la mort.

On ne put toutefois, en 1945, tourner directement à Amiens, la ville ayant trop souffert des bombarde­ments: les prises de vues eurent lieu à Provins.

Pour figurer les nombreux soldats d'occupation, on fit appel à d'authentiques Allemands: soit réfugiés politiques, soit anciens déserteurs ou encore à des Autrichiens.

L'attaque de la prison fut tournée à Épinay avec de vrais appareils anglais pilotés par des équipages de la R.A.F qui s'envolèrent du Bourget.

Toutefois le bombardement ne fut qu'un simulacre.

Tandis que des charges d'explosifs sau- 0 taient au sol, le passage des avions devait coïncider g; exactement avec l'instant de la déflagration.

La 00 coordination des mouvements s'opérant par télé- :~ phone entre Épinay et Le Bourget.

En cette époque -' troublée, la critique apprécia tout particulièrement ! la scène dans laquelle /'aumônier allemand qui gi confesse les condamnés donne !'absolution à l'un E d'eux qui vient de reconnaître sa haine des nazis.

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