JENNIFER JONES

« 1 / 2 JENNIFER JONES Actrice américaine.

née Phyllis Isley, le 2 mars 1919 à Tulsa.

Fille unique de comédiens ambulants, elle joue, enfant, dans le théâtre de ses parents.

Entrée à l'Académie des Arts Dramati­ ques de New York, elle rencontre Robert Wal­ ker.

Ils se marient en 1939 et travaillent ensemble à la radio de Tulsa.

Ils tentent leur chance à Hollywood chez Paramount, sans résultat.

Seule Phyllis obtient deux petits rôles : dans un western avec John Wayne, NEW FRONT/ER (1939) et dans un sériai, DICK TRACY'S G.

MEN.

En 1941, après une audition devant David O'Selznick, Phyllis, que le producteur a rebapti­ sée Jennifer Jones.

est prise sous contrat.

Mais c~ n'est que deux ans plus tard qu'elle est présentée au public dans LE CHANT DE BERNADETTE.

Succès immédiat pour la nouvelle actrice qui reçoit un Oscar.

Beaucoup plus ambitieuse que son mari, elle demande le divorce et abandonne la direction de sa carrière à Selznick qu'elle épousera en 1949.

Ce dernier lui donne la vedette de DUEL AU SOLEIL (1946), le film le plus cher réalisé jus­ qu'alors.

Les critiques ne sont pas éblouis, mais les spectateurs apprécient ce western baroque qui sera une très grosse réussite financière.

En 1948.

Jennifer Jones a Joseph Cotten pour partenaire dans l'insolite et attachant FOR- TRAIT DE JENNY.

Puis, l'année suivante, elle est la sensible interprète du film de John Huston, !.ES INSURGi:S.

aux côtés de John Garfield.

Quand à Minnelli, celui-ci la choisit pour incar­ ner l'émouvante héroïne de Flaubert dans son adaptation de MADAME BOVARY, avec Van Hellin et Louis Jourdan.

Curieusement, son mariage avec le magnat du cinéma coïncide avec un déclin très net de sa popularité : trop prétentieuse -et aidée en cela par la mégalomanie de son époux -elle se lance dans des rôles trop lourds pour elle.

Selznick met tout en œuvre pour promouvoir sa femme : il va même jusqu'à retourner certains passages, comme dans LA RENARDE (1950).

Mais les films sont pour la plupart mal accueillis.

En 1955, Jennifer Jones renoue un temps avec la gloire en incarnant le personnage d'Han Su yin dans LA COLLINE DE L'ADIEU.

Deux ans plus tard, L'ADIEU AUX ARMES sera son dernier grand succès populaire.

Après la mort de Selznick, en 1965, elle part travailler en Angleterre où elle passe inaperçue.

De retour en Amérique, elle essaie de se suicider aux somnifères.

Remariée en 1971 avec le milliar­ daire Norton Simon, elle fait une dernière appari­ tion dans LA TOUR INFERNALE (1974).

FILMOGRAPHIE 1939 NEW FRONT/ER (George Sherman) - DICK TRACY'S G.

MEN (William Wit­ ney et John English).

1943 LE CHANT DE BERNADETTE (The Som: of Bernadette, Henry King) @.

1944 DEPUIS TON DÉPART(Since You Went A1rny.

John Cromwell).

1945 LE POIDS D'UN MENSONGt: (Love Let/ers.

William Dieterle).

1946 LA FOLLE INGÉNUE (Cluny Brown.

Ernst Luhi11ch) -DUEL Al SOLEIL (Duel In the Sun, King Vidor) @.

1948 LE PORTRAIT DE JENNY (Portrait of Jennie.

William Dieterle).

1949 LES INSURGÉS (We Were Strangers, John Huston) © MADAME BOVARY (Madame Bovary, Vincente Minnelli).

1950 LA RENARDE (Gone To Earth.

Michael Po\'ell et Emeric Pressburger).

1952 UN AMOUR DÉSESPÉRÉ (Carrie, William Wyler).

1953 LA FURIE DU DÉSIR (Ruby Gentry, King Vidor) - PLUS FORT QUE LE DIABLE (Beat the Devi/, John Huston).

1954 STATION TERMINUS (Stazione Ter- 1955 1956 1957 1961 1906 1969 1974 mini.

Vittorio De Sica).

LA COLLINE DE L'ADIEU (Love is a Manr Splendored Thing.

Hcnrr King) - BONJOLR MISS DOVE (Good Morning Miss Dove, Henry Koste1).

L'HOMME AU COMPLET GRIS (The Man in the Grey Flannel Suit, Nunnally Johnson).

THE BARRETS OF WIMPOLE STREET (Sidney Franklin) - L'ADIEU AUX ARMES (A Farewell Io Arms, Charles Vidor).

TENDRE EST LA NUIT (Tender ls the ~ Night, Henry King).

0 THE !DOL (Daniel Petrie).

oo ANGEL, ANGEL.

DOWN WE GO/ 6 CULT OF THE DAMNED (Robert _J Thom).

: LA TOUR INFERNALE (The Toll'ering ~ Inferno, John Guillermin).

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