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JEAN Racine

Publié le 17/05/2020

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« Une éducation marquée par le jansénisme J ean Racine est né en 1639 à La Ferté-Milon, où son père était contrôleur du grenier à sel ; sa mère, Jeanne Sconin, venait d'une famille où les tempéraments étaient violents, autoritaires et passionnés.

Orphelin de mère à deux ans et de père à quatre, il est recueilli par sa grand­ mère maternelle, Marie Desmoulins, qui le fait admettre gratuitement aux Petites Écoles de Port-Royal, où il restera jusqu'en 1658.

Cette édu­ cation austère dans le foyer du jan­ sénisme l'a marqué à jamais : sous l'autorité de maîtres tels que l'hellé­ niste Lancelot et le latiniste Nicole, il acquiert une connaissance appro­ fondie des littératures grecque et la­ tine ; de plus, la théologie anxieuse et pessimiste des Jansénistes im­ prègne d'une manière indélébile sa vision du monde et de la vie.

Racine conclut ses années d'études en faisant sa philo­ sophie au collège jansé­ niste d'Harcourt.

Débuts littéraires et mondains U n cousin, Nicolas Vitart, introduit Raci­ ne dans les milieux aristo­ cratiques et littéraires, où il se lie avec La Fontaine.

En 1660, le jeune homme fait ses débuts dans les lettres avec une tragédie perdue, Amasie, et une ode à la reine, La Nymphe de la Seine.

Puis, il séjourne à Uzès auprès d'un oncle, le chanoine Sconiri.

Revenu à Paris en 1663, il est présenté à la cour par son protecteur, le duc de Saint­ Aignan, et fait la connaissance de Boileau, avec qui il se lie d'amitié.

L'année 1664 voit ses débuts à la scène avec La Thébaïde ou les Frères ennemis, tragédie jouée par la troupe du Palais-Royal, que dirige Molière.

En 1665, le succès d'Alexandre La tragédienne Marie Champmeslé, avec qui Racine eut une longue liaison La fille de Marie Desmoulins , A gn ès, qui devait devenir abbesse JEAN Racine faisant la lecture à Louis XIV de Port-Royal sous le nom de mère Agnès de Sainte-Thècle, sera pour le jeune Racine une vraie mère.

Aprè s la destruction du monastère de Port-Royal, en 1711, les cendres de Racine, comme celles de Pascal, sero nt tran sférées à l'église Saint­ Étienne-du-Mont, à Paris.

XVWSIÈCLE La postérité a reconnu en Racine le maître incontesté de la tragédie classique : sa vie et sa carrière sont plus riches et plus variées que ne le laisse supposer I'œuvre tragique à laquelle on l'a identifié.

confirme la vocation théâtrale de Racine ; la tragédie est de nouveau créée par la troupe du Palais-Royal mais, quelques jours après la pre­ mière, Racine retire sa pièce et la porte à la troupe concurrente de l'Hôtel de Bourgogne, ce qui le brouille avec Molière .

Racine mène, à cette époque, une vie peu soucieuse des prin­ cipes d'austérité prônés par ses maîtres jansé­ nistes ; il a une liaison avec la comédienne Thérèse Du Parc , ac­ trice de la troupe de Molière, qui l'a suivi à l'Hôtel de Bourgogne.

En 1666, il rompt avec Port-Royal en répon­ dant, par deux Lettres d'une ironie mordante, à son ancien professeur, Nicole, qui avait con­ damné le théâtre au nom de la morale chrétienne.. »

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