Jean-Marie Leclair par L.

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Jean-Marie Leclair par L. Ce document contient 1360 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

LECLAIR Jean-Marie. Compositeur français. Né à Lyon le 10 mai 1697, mort à Paris le 23 octobre 1764. Ayant débuté dans la passementerie, Leclair se fit connaître comme chorégraphe à Turin, puis comme virtuose du violon, instrument qu'il avait travaillé avec Somis. Son premier Livre de Sonates paraît à Paris en 1723. Peu après, Leclair abandonne la danse pour le violon, qui lui vaut un succès fracassant au Concert Spirituel à Paris, en 1728. Musicien de la Cour de Louis XV à partir de 1734, il n’en voyage pas moins en France et à l’étranger, séjournant notamment aux Pays-Bas. Caractériel, instable et hypocondriaque, il eut une existence malheureuse et périt assassiné. Mais on le reconnut de bonne heure comme un maître du violon et un compositeur de premier plan, l’un des deux grands musiciens français du XVIIIe siècle, avec Rameau. Contrairement à ce dernier, il n’écrivit qu’un seul opéra, Scylla et Glaucus (1746); mais son œuvre instrumentale est considérable : recueils de Sonates pour violon et basse continue (op. 1, op. 2, op. 5, op. 9), Sonates à deux violons sans basse (op. 3, op. 12), Sonates pour deux violons et basse continue (op. 4, op. 6, op. 8, op. 13) — Sonates (1723-1747) —, deux recueils de Six Concertos pour violon et cordes (op. 7, op. 10). Digne successeur de Couperin, il réalise comme lui la « Réunion des Goûts » français et italien, en un merveilleux équilibre de la science et de l’invention. La virtuosité qu’il exige n’est pas un vain artifice, mais l’expression d’un lyrisme et d’une poésie toujours contrôlés par la rigueur de la forme. Cette technique souveraine du violon devait profondément influencer ses successeurs, particulièrement en Italie (Locatelli). Quant a son harmonie et à sa construction formelle, elles préfigurent directement la symphonie préclassique. Leclair eut quatre frères et une sœur musiciens; on l’en distingue par le surnom de « L’Aîné ».