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Jean de la Lune

Publié le 17/05/2020

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« MARCEL CHARD Professionnel du théâtre populaire , M arce l Achard ( 1899-1974 ) excelle dans la pré se n­ tation de per so nnages souvent ridicul es mais t o ujour s sy mpathique s, de situation s cocas­ se ment embarra ssantes.

Créateur habile de dialogues qui portent et de réparties qui font mouche, Marcel Achard utilise habilement lattirail du boulevard pour nier l'esprit même du boulevard , pour inquiéter sans avoir l 'air de rien.

Antithèse parfaite d'Othello, Jef incarn e une certaine philosophie de l'existence.

On n'a que le bonheur qu'on croit avoir et les apparences ne sont que ce qu'on leur fait va loir.

Dessins d' Anita Lopez Jean de la Lune Le triomphe de la naïveté A u lever du rideau, Jef attend Marceline dont il est tombé éperdument amoureux.

Timide, il se demande comment trouver le courage pour lui faire sa déclaration.

La sonnerie retentit, Jef ouvre la porte: apparaît Clotaire, dit Clodo, le frère de Marceline , son confident , son« homme de main».

Il est un bon vivant qui aime à plaisanter.

Son enthousiasme, ses réparties très vives déroutent immédiatement le bon et timide Jef.

Très vite, le rapport entre les deux indi­ vidus devient électrique et la situation hilarante .

Lorsque la volage Marceline fait son apparition , elle est avec Richard, son amant, qui vient d'avoir la preuve qu'elle le trompait.

Ils se jouent la gra nde scène de rupture.

Richard se montre intraitable : il ne veut pas pardonner sa trahison à Marceline.

Et Marceline , malgré tous ses talent s de comédienne, ne parvient pas à décider Richard à rester avec elle.

La tête haute, en faux grand seig neur, l'amant bafoué quitte l' assemblée.

Jef a assisté à la scè ne, mai s ce la ne change en rien l'amour qu'il porte à Marceline.

Naïf et fantasque, il a totalement confiance en elle et il n'est pas rongé par la jalou sie ; il veut l'épouser et lui promet toute liberté au sein de leur couple.

Toutefois, après cinq ans de mariage, Marceline an ­ nonce à Jef qu'elle veut le quitter ; elle lui avoue qu'elle l'a souvent trompé.

Fidèle à lui-m ême , Jef croit encore à l'avenir de leur amour.

Sa confiance aveugle, sa quiétude souveraine finissent par émou­ voir l'inconstante qui rev ient sur sa déci sion et reste auprès de lui.

De la réàlité au rêve D ans cette pièce, commandée par Louis Jouvet en 1929, Marcel Achard reste fidèle à un type de per­ sonnage qui lui est cher : l'amoureux pour qui seul compte l'amour , un amour qui n 'es t pa s pa ssion brutale mais tendresse et dévouement.

L 'œuvre oscille entre le rêve et la réa­ lité , entre le quotidien et la fantaisie « lunaire » ; elle allie conformisme et anticonformisme, mélancolie et optimi sme , banalit é des sentiments et pureté de l'idéal amoureux.

Derrière une psychologie élémentaire des personnage s, c'est la fantaisie cynique ou poétique qui s'impose.

XX' ' s1f:cu : Jer, alias Jean de la Lune, est un pierrot amoureux d'une Colombine, alias Marceline.

Mais celle-ci Je tromp e s ans retenue.

Maquette de décor pour Jean de la Lune par Andr é Barsacq, 1937. »

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