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JARRY

Publié le 17/05/2020

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« Jeunesse d'Ubu S a grand-mère passa le plus clair de sa vie internée ; sa mère, Caroline Quemest, eut toujours « le goût furieux du travesti » ; lourde hé­ rédité en somme que celle d'Alfred Jarry, né à Laval le 8 septembre 1873.

D'abord élève au petit lycée de Laval, Jarry poursuit ses études au lycée de Saint-Brieuc (1885- 1888), finit sa rhétorique au lycée de Rennes et passe brillamment ses deux baccalauréats pour se retrouver à Paris en octobre 1890, au lycée Henri-IV, où il prépare l'École nor­ male.

Bergson est son professeur, Léon-Paul Fargue son condisciple.

Bientôt, Jarry délaisse les cours pour arpenter les rues de la capitale.

Il rencontre Vallette, Rachilde et Remy de Gourmont, fait son entrée dans les milieux littéraires, collabore au Mercure de France.

En 1894, il se fait connaître en publiant Les Minutes de sable mémorial, recueil de poèmes et saynètes qui s'ouvre sur un mépris affiché de la perfection artis­ tique ( « Il y a divers vers et proses que nous trouvons très mauvais et que nous avons laissés pour­ tant.

..

» ), le procès des lecteurs pro­ fanes et l'apologie de la liberté créatrice.

Collection de vers pré­ cieux et abscons, d'images décou­ sues et violentes, de proses cocasses, ce premier ouvrage où se fait sentir la triple influence de Mallarmé, de Rimbaud et de Lautréamont classe d'emblée Jarry parmi les« poètes décadents » ; il contient pourtant en germe, dans ses ruptures et ses ou­ trances, toute la révolte de l'art moderne.

En 1895 paraît César Portrait d'Alfred Jarry par Grass-Mick (1897) ALFRED ARRY Alfred Jarry au lycée Henri-IV, derrière son condisciple et ami intime Léon-Paul Fargue (1891) Affiche de la première d'Ubu roi, par Jarry (1896) Écrit d'abord pour les marionnettes du théâtre des Phynances et représenté à Rennes dès 1888, Ubu roi suscita un vif scandale lors de sa création au théâtre de l'Œuvre par la troupe de Lugné-Poe : dès le premier mot du drame -le fameux et tonitruant « Merdre ! » du père Ubu -, la salle fut debout et hurla.

Jules Renard et Courteline convinrent que Jarry « se moquait du monde » ; Francisque Sarcey quitta le théâtre, indigné ...

Ubu roi, comme Ubu enchaîné et Ubu cocu (suites du premier drame), s'accompagne généralement de la« Chanson du décervelage », valse en forme de complainte populaire dont Claude Terrasse écrivit la musique : elle décrit le divertissement favori de l'ouvrier parisien, le décervelage; refrain: «Voyez, voyez la machin' tourner, I Voyez, voyez la cervell' sauter,/ Voyez, voyez les rentiers trembler : I Hourra, cornes-au-cul, vive le père Ubu ! » XIX • Sll ·:CU :. »

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