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Jacques Necker1732-1804Fameux banquier genevois et ministre de la France, il est le fils de Charles-Frédéric Necker,jurisconsulte d'origine allemande fixé à Genève, et de Jeanne Gautier.

Publié le 23/05/2020

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« Jacques Necker 1732-1804 Fameux banquier genevois et ministre de la France, il est le fils de Charles-Frédéric Necker, jurisconsulte d'origine allemande fixé à Genève, et de Jeanne Gautier.

Élevé dans la religion protestante, il quitte la cité de Calvin après ses études et entre en apprentissage dans la banque du Genevois Isaac Vernet à Paris.

Avisé, circonspect, doué de vues étendues, il acquiert rapidement une place hors de pair dans les milieux commerçants et financiers, et augmente sa fortune par des prêts au Trésor public et des spéculations sur les blés.

Hommes politiques, savants, écrivains fréquentent le salon de sa femme, née Suzanne Curchod, fille d'un pasteur du pays de Vaud.

Necker devient le chef de l'une des plus importantes maisons de banque de Paris.

Ami de Choiseul, il est nommé membre du conseil des administrateurs de la Compagnie des Indes, dont il ne parvient pas à sauver l'existence, puis syndic de la nouvelle Compagnie des Indes en 1765.

Ministre de la République de Genève depuis 1768, il jouit d'un crédit personnel considérable.

Réputé honnête et laborieux, il est appelé, en 1776, par Louis XVI et Maurepas, au Conseil des Finances et à la direction du Trésor royal.

Après le départ du contrôleur général Taboureau des Réaux l'année suivante, il assume la gestion des Finances avec le titre de directeur général des Finances.

Désintéressé, il n'accepte pas d'appointements, et tire momentanément les finances de leur détresse en prêtant à l'État une grosse partie de sa fortune au taux de 5 %.

Il s'efforce de réformer l'administration, fait procéder à la suppression de la corvée, s'emploie à réduire les frais de procédure.

A la suite de la publication du Compte rendu au roi où il expose franchement la situation des finances, Necker, très critiqué par ses adversaires, démissionne en mai 1781.

Il ne cesse néanmoins de recevoir des témoignages d'admiration dans ses résidences suisses de Beaulieu et de Coppet. Il fait paraître à Lausanne, en 1784, De l'administration des finances de la France, tandis que sa fille Germaine épouse, l'année suivante, le baron de Staël.

Appuyé par la reine, il.

est nommé de nouveau, en août 1788, directeur général des Finances, après le renvoi de Brienne. Il prend des mesures d'ordre et d'économie s'efforce de ne pas augmenter les impôts et de parer à la misère provoquée par les récoltes désastreuses de 1787-1788 ; Il participe à la préparation des Etats généraux et à la convocation de l'assemblée des Notables.

Le discours qu'il fait à la première séance des États généraux, le 5 mai, est celui d'un comptable plus que d'un homme d'État et déçoit les députés.

Il est exilé par le roi, le 12 juillet, pour être rappelé le 28.

Modéré, partisan de l'autorité royale, il se trouve dans une situation difficile, en butte à l'animosité de Mirabeau, de Marat et de Robespierre, et abandonne son poste, à la fin de 1790, pour se retirer à Coppet, où il écrit Sur l'administration de M.

Necker par lui-même, en 1791, et De la Révolution française, en 1796.. »

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