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JACQUES CARTIER

Publié le 02/12/2021

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1.   Biographie

Il faut tout d’abord savoir que nous ne connaissons pas grand-chose sur la jeunesse de Jacques Cartier.

Il est né à Saint-Malo, en Bretagne, entre le 7 juin et le 23 décembre de l’année 1491 dans une famille de marins. Il succomba dans la même ville le
1er septembre 1557. Sa demeure, Le Manoir de Limoelou, est aujourd’hui une des dernières maisons encore debout appartenant à un grand explorateur. Il se marie en 1520 avec Catherine des Granges, elle-même issue d'une famille de navigateurs.

Avant de partir lui-même à la découverte de nouvelles terres il fut probablement mousse, matelot, puis maître-pilote. C’est d’ailleurs à ce titre qu'on le voit en 1534, à l'âge de 43 ans, recevoir sa première mission. Il obtient du roi François 1er de diriger une expédition vers les régions situées au-delà du détroit de Belle-Isle afin de trouver un passage vers l'Asie ainsi que de trouver et ramener de grandes quantités d’or et de métaux précieux. Il est promu capitaine de bâteau grâce à l’aide de Jean Le Veneur de Tillières alors Grand Aumonier du Roi qui l’appuie auprès du roi.

Au moment de partir pour sa mission, Jacques Cartier est alors un marin expérimenté. Il est probablement déjà allé au Brésil. Il a probablement accompagné Verrazano en Amérique en 1524 et 1528 et a sûrement accosté Terre-Neuve avant 1534. Son expédition lui fera faire trois voyages.

2.   Premier voyage (1534)

     Le 20 avril 1534, Jacques Cartier quitte Saint-Malo, et après seulement vingt jours de traversée (du 20 avril au 10 mai), il atteint Terre-Neuve, avec ses deux navires et un équipage de 61 hommes. Le territoire n’est pas inconnue, d'autres sont déjà arrivés jusque là. Les deux navires s'engagent plus à l'ouest, et croisent quelques îles. Le 29 juin, il découvre l'île du Prince Edouard. Le 6 juillet, Jacques Cartier et son équipage entrent en contact avec les premiers Amérindiens de la Nation Micmac, au large de la Baie des Chaleurs. Le 14 juillet, il entre dans la baie de Gaspé, à l'extrémité Est de la péninsule de la Gaspésie, où il séjourne jusqu'au 25 et noue des relations avec les autochtones, des Iroquois, à Stadacona. Le 24 juillet, il met pied à terre à Gaspé, y plante une croix, revendiquant la région pour le roi de France. Les troupes de l’équipage y rencontrent des Iroquois du Saint-Laurent, venus pour la pêche, qui les accueillent sans grand plaisir. Le chef amérindien, Donnacona, après protestations, finit par permettre à Jacques Cartier d'amener deux de ses « fils « en France. Il quitte la baie le 25 juillet, et longe les côtes d'Anticosti jusqu'au 29 juillet. Puis repart vers le détroit de Belle-Isle. Il arrivera à Saint-Malo finalement le 5 septembre 1534, avec à son bord les deux indiens Iroquois. Il aura découvert de nouvelles terres, de nouveaux gens avec qui, il a noué des relations mais il n’aura pas trouvé d’or ni le passage par le Nord-Ouest. Mais le roi François 1er lui accorde 3000 livres supplémentaire pour achever sa mission.

 

 

 

3.   Deuxième voyage (1935-1936)

     Fort de son expérience du premier voyage, et cette fois, à la tête de trois navires et de 110 hommes, Jacques Cartier quitte Saint-Malo le 19 Mai 1535. Mais, le voyage est difficile, et dure près de cinquante jours. Comptant maintenant à son bord deux guides précieux et bilingues, Domagaya et Taignoagny, les fils du chef Donnacona, il pénètre dans le fleuve Saint-Laurent, sa découverte géographique la plus importante. Le 13 août il se fait expliquer la géographie du pays sur la longue route intérieure qui mène à Hochelaga (future Montréal). Aidé par ces descriptions, Jacques Cartier pense que le Saint-Laurent correspond au passage qu'il cherche. Il explore d'abord la rive nord du golfe Saint-Laurent, pensant y trouver une route plus prometteuse. Tout en remontant le fleuve, et observant les rives, il remarque, le 7 septembre, un passage sur la droite qui permettra d'accéder à des ressources en cuivre. Il arrive à Stadacona (futur Québec). Jacques Cartier quitte Stadacona le 19 septembre. Il remonte à nouveau le fleuve, et arrive à Hochelaga le 2 octobre 1535. Les indiens de Hochelaga lui indique par signe les difficultés qui l'attends au delà. Aussitôt dit le navigateur rebrousse chemin. De nouveau rendu à Stadacona, il retrouve Donnacona. Les relations sont à présent tendues. Par ailleurs, l'hiver que subissent les équipages, est aggravé par une épidémie de scorbut. Cette dernière emportera 25 français. Jacques Cartier décide alors de repartir pour la France, il doit abandonner la “Petite Hermine”, par manque d'hommes pour le manœuvrer. Le 6 mai, il quitte les terres canadiennes avec à son bord des Iroquois, dont Donnacona, fait prisonniers au cours d'une cérémonie, quelques fourrures, et un peu d'or. Il rentre à Saint-Malo le 16 Juillet 1536 croyant avoir exploré une partie de la côte orientale de l'Asie.

 

4.   Troisième voyage (1941-1942)

     Donnacona, qui a compris ce que cherchent les Français leur fait la description qu'ils veulent entendre : celle du riche royaume de Saguenay. Sur ce, François Ier se laisse convaincre de lancer une troisième expédition avec pour instructions d'implanter une colonie. L'organisation de l'expédition est confiée à Jean-François de La Rocque de Roberval et Jacques Cartier devient son second. Son supérieur étant retardé, le 23 mai 1541, il part seul pour son troisième et dernier voyage au Canada, avec cinq navires et 1 500 membres d'équipage. En arrivant à Stadacona, le 23 Août, il est diplomatiquement bien reçu. Puis il reprend sa route et remonte jusqu'à Cap Rouge. Il fait édifier le fort de Charlesbourg-Royal au confluent du Saint-Laurent et la rivière du Cap Rouge, pour préparer la colonisation. Bientôt, l'hiver arrive et Roberval est toujours invisible, avec le reste de l'expédition. Au cours de cet hiver, les autochtones assiègent le fort et tuent trente-cinq des hommes de Cartier. Il ne pousse pas plus loin son exploration du fleuve, et lève le camp en juin 1542 et décide de rentrer en France. Au port de Saint Jean, en Terre-Neuve, il croise de Roberval, qui arrive enfin. Cartier ne souhaite pas l'accompagner, préfère rentrer avec sa cargaison, qu'il croit de diamant, mais aussi d'or, et éviter d'affronter à nouveau les Iroquois. A son retour, l'examen des échantillons montre que les diamants se révèleront être du quartz, et l'or, de la pyrite de fer sans valeur.

5.   Sa retraite

     Déçu, Cartier se retire dans son manoir de Limoelou, près de Saint-Malo. Considéré comme un sage, on le consulte parfois et on met à profit ses connaissances du portugais. Il succombe le 1er septembre 1557, probablement de la peste qui frappe la ville cette année là. L'on croit avoir retrouvé ses restes en 1944, qui reposent depuis dans la cathédrale de Saint-Malo.

6.   Conclusion

     Jacques Cartier fut un grand explorateur français du XVIe siècle. Il est connu encore aujourd’hui pour avoir découvert le Canada moderne ou du moins la région du Québec. Il fut encouragé par le roi François 1er qui lui accorda sa confiance et lui donna la mission de découvrir de nouvelles terres et de ramener des richesses.

 

 

 

Bibliographie :

http://explorateurs.mooldoo.com

http://www.medarus.org

http://fr.wikipedia.org

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