JACQUES BREL

« 1 / 2 JACQUES BREL NOTICE BIOGRAPHIQUE Jacques Brel est né le 8 avril 1929, à Brnxelles.

Son père est industriel dans les cartonnages.

Après une stricte et sévère éducation chez les frères, il refuse la direction de l'entreprise fami­ liale.

C'est à ce moment qu'il écrit ses premières chansons qu'il chante lui-même en s'accompa­ gnant à la guitare.

II fait partie d'un groupe de jeunes qui vont distraire les invalides de guerre et les malades en sanatorium.

En 1950, il se marie - Thérèse lui donnera trois filles : Chantal, France et Isabelle - «C'est alors qu'avec ma femme et mes deux enfants je suis arrivé à Paris, déclare+il, mais personne ne voulait de mes textes, bien entendu.

Alors j'ai appris la musique.

Mais mes paroles et mes musiques n'intéressaient aucun cha~teur ! Et j'ai dû chanter moi-même.

De refus en refus, ma carrière est le résultat d'une logique implacable.» II débute dans les cabarets -aux« Trois Bau­ dets", grâce à Jacques Canetti; à« L'Écluse"• à "L'Échelle de Jacob'" etc.

Premier microsillon en 1954 et, la même année " L'Olympia,,: "je ne travaille pas pour les applaudissements.

Ils me font plaisir, mais je suis heureux comme un bot­ tier à qui l'on dit:« Vous m'avez fait des chaus­ sures formidables !...

Pour moi, le métier de chanteur est un métier d'artisan.

" Ses chansons sont autant d'hymnes contre l'hypocrisie, la guerre, la violence, la lâcheté et les croyances.

En 1959, c'est le véritable point de départ de son irrésistible ascension vers le succès, un succès qu'il refusera .d'ailleurs presque toujours.

Brus-quement, il décide de ne plus chanter et de faire, en 1967, ses adieux au Music-Hall:« Pourquoi? Parce que je n'en ai plus envie: «j'allais devenir un industriel du show-business'" dit-il.

II a d'au­ tres passions.

II cherche d'autres moyens de s'ex· primer.

Et le cinéma vient à lui.

Après avoir été le Don Quichotte de« L'Homme de la Mancha '" sur scène, il tourne d'abord, en 1967, LES RIS­ QUES DU METIER d'André Cayatte où il incarne un professeur de village normand accusé du viol d'une petite fille.

L'excellent accueil autant public que critique fait au film lui vaudra de nombreuses propositions: l'anarchiste Raymond-la-Science de LA BANDE A BONNOT de Philippe Fourastié en 1968, sera aussitôt suivi de MON ONCLE BENJAMIN d'Édouard Mali· naro, une sorte de Tom Jones à la française.

MONT-DRAGON de Jean Valère où il campe un ex-officier de cavalerie plein de faconde, sera suivi par le rôle qu'il préfère, celui du juge d'instruc· tian intègre face à la police dans le film de Marcel Carné, LES ASSASSINS DE L'ORDRE.

FRANTZ prouve ensuite son sens de la mise en scène lorsqu'il décide de s'y hasarder sur les conseils de Carné.

Mais c'est L'EMMERDEUR, sur un sujet de Veber réalisé par Molinaro, qui restera le plus grand succès commercial de Brel.

Le lundi 9 octobre 1978, à 4 h IO, il s'éteint à la suite d'une longue maladie à l'hôpital franco­ musulman de Bobigny et sera inhumé à Hiva, sur les îles Marquises, scion son plus cher désir.

FILMOGRAPHIE 1967 LES RISQUES DU MÉTIER (André Cayalle}.

1968 LA BANDE A BONNOT (Philippe Fou­ rastié).

1969 1970 1970 1971 MON ONCLE BENJAMIN ou L'HOM­ ME A L'HABIT ROUGE (Edouard Moli~ naro)@ MONT-DRAGON (Jean Valère).

LES ASSASSINS DE L'ORDRE(Marcel Carné)® FRANTZ (Jacques Brel).

1972 L'AVENTURE, C'EST L'AVENTURE (Claude Lelouch) © 1972 LE BAR DE LA FOURCHE (Alain Levent).

1973 1973 1974 1982 L'EMMERDEUR (Édouard Molinaro) @.

FAR-WEST (Jacques Brel).

~ JACQUES BREL EST VIVANT.

VA ~ BIEN ET VIT A PARIS (Jacques Brel is w a/ive and well and living in Paris, Denis ;;; Heroux).

BREL (Frédéric Rossij).

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