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Jackson, Andrew

Publié le 06/12/2021

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1   PRÉSENTATION

Jackson, Andrew (1767-1845), homme d’État américain, 7e président des États-Unis (1829-1833, 1833-1837).

2   ASCENSION POLITIQUE

Issu d’une famille d’immigrants établie sur la frontière ouest de la Caroline du Sud, Andrew Jackson participe à la guerre de l’Indépendance américaine dès l’âge de treize ans. Il devient avocat à l’âge de vingt ans, puis procureur à Nashville (Tennessee, État dont il est le premier représentant au Congrès fédéral). Entre 1797 et 1798, il siège à la Chambre des représentants puis au Sénat. De 1798 à 1804, il est juge à la Cour suprême du Tennessee. En 1802, Andrew Jackson est élu major général de la milice au Tennessee. Au cours de la guerre anglo-américaine (1812-1814), il écrase les Amérindiens creek, alliés des Britanniques. Sa victoire à La Nouvelle-Orléans, en janvier 1815, sur l’armée britannique fait de lui un héros national. Il combat également, en 1818, les Amérindiens séminoles, poussant jusqu’en Floride, alors territoire espagnol (voir guerres séminoles). En 1821, il est élu gouverneur, puis, en 1823, sénateur de Floride (cédée par l’Espagne aux États-Unis en 1819).

3   PREMIER MANDAT (1829-1833)

Après un premier échec à l’élection présidentielle de 1824, Andrew Jackson devient, lors de son investiture en 1829, le septième président des États-Unis, soutenu par le nouveau Parti démocrate. Son élection marque une profonde rupture avec l’idéalisme de Thomas Jefferson. Comme ce dernier, il utilise le spoils system (« système des dépouilles «), attribuant à son parti tous les postes administratifs, mais il dirige le pays de manière autoritaire et témoigne constamment d’un grand réalisme. Dans le conflit opposant les industriels de l’Est à ceux de la Caroline du Sud sur le libre-échange, il trouve un compromis, en 1832, qui prévoit une réduction progressive des droits de douane. Il sait ainsi affirmer l’autorité du gouvernement fédéral face aux menaces de sécession de la Caroline du Sud, et entraîne les États-Unis sur la voie du capitalisme libéral. Vis-à-vis des Amérindiens, sa politique consiste à les déplacer de l’est à l’ouest du Mississippi.

4   SECOND MANDAT (1833-1837)

Réélu lors de l’élection de 1832, il doit affronter, à partir de 1834, l’opposition des whigs, qui critiquent ce qu’ils appellent la tyrannie du « roi Andrew «. Le président Jackson contribue de fait à renforcer la présidence américaine ; son autoritarisme accroît le prestige de la fonction présidentielle. En usant de son droit de veto législatif, il répudie la tradition établie par George Washington selon laquelle le veto est un vestige de la monarchie que les présidents d’une République ne doivent utiliser que parcimonieusement. À l’échéance de son second mandat, en 1836, Andrew Jackson fait élire à la présidence son vice-président Martin Van Buren, conservant ainsi une influence politique indirecte. C’est pourquoi la période 1825-1840 a été dénommée l’« ère de Jackson «.

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