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IZAYOI NIKKI

Publié le 16/05/2020

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« IZAYOI NIKKI [Journal de la nuit du seizième jour de la lune].

Œuvre de la femme de lettres japonaise Abutsu-ni (ni = religieuse boud- dhiste), fille de Taira-no-Norishige.

Dans sa jeunesse, sous le nom de Uemon-no-suke ou de Shijô, elle avait servi à la Cour, puis elle avait épousé Fujiwara-no-Tameie (1197-1275), poète et homme d'État, veuf d'un premier mariage.

De cette union naquirent plusieurs enfants, parmi lesquels Tamesuke et Tamemori.

Après la mon de son mari, elle se rasa la tête et prit le nom religieux de Abutsu-ni, sous lequel seulement elle est connue dans la littérature.

Or, Tameie, en mourant, avait laissé à son fils Tamesuke une ferme dans la province de Harima ; mais Tameuji — un des fils de sa première femme -- s'en empara illégalement, refusant de la restituer à son demi-frère Tamesuke.

Alors Abutsu-ni, le seizième jour de la dixième lunaison (l'expression « izayoi », qui fait partie du titre signifie « la nuit du seizième jour ») de 1277, entreprit le voyage de Kyôto, la capitale, à Kamakura, pour défendre les intérêts de son fils devant les magistrats de la ville.

L'izatioi Nikki est le récit de ce déplacement ; l'auteur y parle de tout ce qu'elle vit et entendit, au cours du trajet, jusqu'à son arrivée à destination.

Le procès fut gagné par elle en 1280 ; le journal parut peu après.

Connu aussi sous le titre de Abutsu-ni Azuma-kudari [Le voyage d'Abutsu-ni vers l'est], il est écrit en un style simple et délicieux qui révèle chez son auteur une vive et fine sensibi- lité artistique.

Bien qu'il appartienne à l'époque de Kamakura (1186-1332), il est encore un pro- duit authentique, quoique tardif, de la belle littérature de l'époque Heian (794-1186).

Abutsu-ni est très connue et appréciée aussi comme poétesse, et ses vers, dont le livre contient un grand nombre, furent insérés dans les recueils officiels (y.

Choku-sen-shû).

A la fin du journal est une « naga-uta » (longue poésie, composée de vers de cinq et sept syllabes alternés, avec un vers final de sept syllabes) qui tire son importance du fait qu'elle fait prévoir la poésie ultérieure de l'époque des Tokugawa (1603-1868).. »

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