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Ismail Ier (1487-1524) Les débuts de ce fondateur d'une dynastie glorieuse tiennent de l'épopée.

Publié le 23/05/2020

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Chah de Perse (1501/24) Fondateur de la dynastie des Séfévides (v.). Descendant d'une famille illustrée par un grand nombre de soufis et de saints islamiques, influente à l'O. de l'Iran, il abattit les envahisseurs turcomans, et, en 1501, prit le titre de chah, restaurant ainsi l'indépendance persane, symbolisée dans la suprématie du chiisme, reconnu désormais comme seule religion officielle. Ismaïl soumit rapidement l'Iran occidental et, en 1510, chassa du Khorassan les Ouzbeks sunnites, qui se réfugièrent en Transoxiane. Mais en 1514, Ismaïl se heurta à l'O. à un redoutable ennemi, le sultan ottoman Sélim Ier. Les troupes perses furent vaincues à Tchaldiran, et Ismaïl fit vainement appel aux puissances européennes, notamment à Charles Quint.

« Ismail Ier 1487-1524 Les débuts de ce fondateur d'une dynastie glorieuse tiennent de l'épopée.

Il descend du cheïkh Safit al-Din († 1334), lui-même descendant du calife Ali et soufi célèbre en son temps : il est aussi le petit-fils d'Ouzoun Hassan, prince de la tribu du Mouton blanc, qui avait régné en Géorgie, quant à son père, le cheïkh Haydar, il n'est que le chef d'une poignée de derviches turcs.

C'est à l'âge de quatorze ans qu'Ismaïl, groupant les disciples de son père et les tribus turcomanes chiites qu'on nommera “ Têtes rouges ” (Kizil Bas), parvient à mettre la main sur l'Azerbaïdjan : et, l'année suivante (1502), il prend le titre de shah.

Trois ans plus tard, Ismaïl, qui a définitivement défait le Mouton blanc, devient le souverain d'un immense royaume, qui comprend la Perse, l'Arménie et l'Iraq actuels, puis, en 1510, le Khorassan.

Ses hommes au turban rouge (c'est l'origine de leur nom) contrôlent tout le territoire qui s'étend de Bagdad et du bassin du Haut Euphrate à l'Arménie et au Khorassan, ils y répandent le chiisme, proclamé religion nationale.

Ce sera l'origine d'une guerre tantôt sanglante tantôt larvée contre les Turcs, fidèles à l'orthodoxie sunnite, guerre qui ne durera pas moins de trois siècles. Mais si le mobile religieux est important dans cet interminable confit, sa cause immédiate est la crainte qu'avaient fait naître, dès les débuts d'Ismaïl, en Égypte puis en pays ottoman, les opérations dirigées contre le Mouton blanc, dont les derniers représentants avaient recherché l'aide des sultans mamelouks.

Il faut ajouter qu'Ismaïl avait accueilli avec faveur à sa cour l'un des frères du sultan Sélim, révolté contre ce dernier.

Toujours est-il qu'après un échange de lettres insultantes, une guerre violente éclate en 1514 : Ismaïl est sévèrement battu par Sélim à Tchaldiran, et le Turc parvient à occuper Tabriz, la Mésopotamie et l'Arménie.

Les dix dernières années d'Ismaïl vont être occupées à tenter une vaste alliance avec les pays européens contre le sultan ; seul Charles Quint lui répond affirmativement, mais s'en tient là. Ismaïl meurt à trente-sept ans, non sans avoir conquis la Géorgie et repris l'Azerbaïdjan.. »

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