Databac

Iphigénie à AulisPrière d'IphigénieMon père, si d'Orphée j'avais eu l'éloquence,Si je savais traîner à ma voix les rochers,Si les mots que je dis pouvaient ensorceler,J'essaierais... Mais mes pleurs sont ma seule science ;Et c'est le seul pouvoir où je puisse compter.

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Iphigénie à AulisPrière d'IphigénieMon père, si d'Orphée j'avais eu l'éloquence,Si je savais traîner à ma voix les rochers,Si les mots que je dis pouvaient ensorceler,J'essaierais... Mais mes pleurs sont ma seule science ;Et c'est le seul pouvoir où je puisse compter. Ce document contient 390 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« 1 / 2 Iphigénie à Aulis Euripide Prière d'Iphigénie Mon père, si d'Orphée j'avais eu l'éloquence, Si je savais traîner à ma voix les rochers, Si les mots que je dis pouvaient ensorceler, J'essaierais… Mais mes pleurs sont ma seule science ; Et c'est le seul pouvoir où je puisse compter. Comme une suppliante embrassant tes genoux, Ce corps que mit au monde un jour pour toi ma mère, Laisse-lui tout son temps, car le soleil est doux, Et ne me force pas à descendre sous terre. C'est moi qui t'ai nommé la première mon père, C'est toi qui m'a donné le nom de ton enfant, Sur tes genoux, c'est moi qui montai la première, Tous deux nous échangions nos baisers caressants. Tu me disais alors : “ Te verrai-je, ma fille, Dans la maison où vit un trop heureux époux, Goûter le vert bonheur digne de ma famille ? ” Et je te répondais, suspendue à ton cou, Pressant comme aujourd'hui ton menton de ma main : “ Lorsque tu seras vieux, que ferai-je pour toi ? Pourrai-je t'accueillir, ô mon père, chez moi ? Et te payer un peu de ta peine et tes soins ? ” Des mots que nous disions je garde la mémoire : Tu les as oubliés, puisque tu veux ma mort. Au nom de ton aïeul et de ton père encor, De ma mère qui souffre une douleur plus noire 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles