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Introduction au Commentaire Littéraire de L'Horloge de Baudelaire

Publié le 22/05/2020

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« « Un mangeur d'opium est trop heureux pour observer la fuite du temps » disait Baudelaire.

Il évoquait alors le refuge que constituent les paradis artificiels face à la conscience de la fuite du temps.

Dans le poème l'Horloge, il décrit cette fuite.

Ainsi, revisite-t-il le thème du temps. L'Horloge appartient au recueil de poèmes Les Fleurs du Mal publié en 1857 et réédité en 1861.  Ce poème apparait seulement dans la version de 1861 dans la section « Spleen et Idéal » du recueil.

Il s'agit d'ailleurs du dernier poème de la section. Ce texte est un poème tragique qui traite d'un sujet classique, mais très prisé des poètes et des philosophes : la fuite du temps et l'angoisse qu'elle provoque chez les Hommes et plus particulièrement chez le poète. Cependant, Baudelaire revisite la perception habituelle du flux du temps : il ne s'autorise aucune atténuation esthétique à cette douleur, aucun enjolivement, aucun anoblissement ou aucune poétisation à cet écoulement foudroyant du temps.

Ce poème est en réalité un miroir sans complaisance.

En effet, le poète n'hésite pas à présenter le temps puissant, le temps dominateur, tel un « dieu sinistre, effrayant, impassible », tel un monstre suceur de vie contre lequel l'Homme ne peut rien faire.

Face à ce constat, la tentation est forte de se tourner vers le Carpe Diem qui encourage à vivre pleinement le jour présent, à profiter de chaque instant.

Cependant, à la fin du poème, cette échappatoire est mise à mal.

En effet, tout le mal que l'Homme se donne à profiter de la vie est réduit à néant car le temps, et donc la mort, gagne toujours.

Par ailleurs, ce texte s'inscrit dans la pensée de Baudelaire qui rejette la vision judéo-chrétienne de la vie après la mort ce qui nous amène à nous demander si la vie a un sens alors que le temps l'emporte toujours sur la vertu et le repentir : nous avons beau être vertueux et même repentants, nous n'en mourrons pas moins pour autant.. »

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