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intestins.

Publié le 08/12/2021

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intestins. n.m., partie du tube digestif qui fait suite à l'estomac et qui comprend l'intestin
grêle et le gros intestin.

L'intestin grêle.
C'est un tube cylindrique de 6 m environ s'étendant du pylore au gros intestin. On distingue
deux parties : le duodénum, profond et fixe ; le jéjuno-iléon.
Le duodénum, long de 25 cm, en forme de fer à cheval, entoure la tête du pancréas.
Au bulbe duodénal, qui fait suite au pylore, succède la deuxième portion, descendante, à la
face interne de laquelle se trouve l'ampoule de Vater, où débouchent par un orifice
commun le canal cholédoque et le canal pancréatique. Après la troisième portion,
horizontale, le duodénum devient ascendant. Le duodénum est formé de quatre tuniques
qui sont, du dehors au dedans : la séreuse, ou péritonéale ; la musculeuse avec des fibres
externes longitudinales et des fibres internes circulaires ; la celluleuse ; la muqueuse avec
des villosités, des valvules conniventes, des follicules clos.
Le jéjuno-iléon décrit de nombreuses anses flexueuses, rattachées à la paroi
abdominale postérieure par un repli péritonéal, le mésentère. Comme le duodénum, il est
formé de quatre tuniques, la muqueuse présentant des villosités et des valvules, surtout
dans les premières anses, et des follicules clos formant des amas, surtout dans les
dernières anses.
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Les corrélats
digestif (appareil) - Description - L'intestin grêle
Les livres
digestif (appareil) - coupe de la paroi de l'intestin grêle, page 1475, volume 3

Le gros intestin.
Il s'étend de l'extrémité terminale du jujéno-iléon jusqu'à l'anus. Sa longueur moyenne est
de 1,50 m. Il comprend le cæcum, le côlon et le rectum. Il présente quatre caractères
principaux qui le distinguent du grêle : il est plus volumineux ; toute sa longueur est
parcourue de bandelettes musculaires longitudinales ; dans l'intervalle des bandelettes, la
surface du côlon présente des bosselures ; le long de la bandelette longitudinale antérieure
s'implantent des petites masses graisseuses, les appendices épiploïques.
Le cæcum, placé généralement dans la fosse iliaque droite, forme au-dessous de
l'abouchement de l'iléon une sorte de cul-de-sac. L'appendice vermiculaire s'en détache, de
2 à 3 cm au-dessous de l'angle iléo-cæcal. Les orifices iléo-cæcal et appendiculaire sont
munis de valvules.
Le côlon fait suite au cæcum. Après une portion dite côlon ascendant, il se recourbe en
formant l'angle hépatique, se porte de droite à gauche (côlon transverse), se recourbe une
deuxième fois sous la rate (angle splénique), descend verticalement (côlon descendant),
se porte enfin à travers la fosse iliaque gauche vers la ligne médiane de l'abdomen,
décrivant des flexuosités, de forme et d'étendue variables (côlon iliopelvien, ou sigmoïde).
Côlons ascendant, transverse et descendant forment le cadre colique épousant
étroitement foie, reins et rate, entourant en quelque sorte estomac, pancréas, duodénum,
anse grêle.
La dernière partie du gros intestin forme le rectum, situé en avant du sacrum et du
coccyx, en arrière de la vessie et de la prostate chez l'homme, de l'utérus et du vagin chez
la femme.
Le gros intestin est constitué de quatre tuniques : une tunique séreuse (le péritoine),
présentant un aspect différent suivant les différents segments et constituant, notamment
au niveau du transverse, des replis dits ligaments gastro-coliques et ligaments phrénocoliques, droit et gauche ; une tunique musculaire formée de deux couches, l'une externe à
fibres longitudinales, l'autre interne à fibres circulaires ; la tunique celluleuse ; la muqueuse,
de couleur cendrée, soulevée par les crêtes ou valvules coliques qui limitent des
dépressions correspondant aux bosselures de la surface.

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Les corrélats
digestif (appareil) - Description - Le côlon
Les livres
reproduction - organes génitaux masculins, page 4326, volume 8
reproduction - organes génitaux féminins, page 4326, volume 8

Physiologie des intestins.
L'absorption des aliments au cours de leur passage dans les intestins se fait par voie
lymphatique et par voie sanguine. Les graisses sont absorbées soit sous forme de solution
de leurs constituants (acides gras et glycérine), séparés par la lipase intestinale, soit sous
forme d'émulsion colloïdale très fine. 60 % des graisses sont absorbées sans modification
chimique. Les matières protéiques sont absorbées sous forme d'acides aminés et, par les
villosités, arrivent dans le sang. Les glucides passent dans le sang sous forme de glucose.
Le gros intestin est un réservoir, un organe de sécrétion et d'absorption. La muqueuse
sécrète un mucus visqueux dit de cohésion. La partie droite du gros intestin absorbe
surtout l'eau, malgré l'absence de villosités. Par perte d'eau, les matières deviennent
progressivement pâteuses.

L'occlusion intestinale, ou iléus.
C'est un accident aigu accompagné d'arrêt total et durable du libre cours des matières et
des gaz. Elle peut être aiguë d'emblée ou à rechute avec crises intermittentes et
éphémères. Siégeant au niveau du grêle, elle réalise le syndrome de König : colique
douloureuse, voussure abdominale localisée avec mouvements péristaltiques perçus et
gargouillement. Elle peut être lente et progressive. Le diagnostic s'appuie sur l'existence de
douleurs, de vomissements, de ballonnements. On doit explorer les orifices herniaires, le
rectum et pratiquer un examen radiologique complet. Elle a pour cause l'étranglement
(invagination intestinale, volvulus, hernie interne) ou l'obturation (corps étranger, tumeur).
Chez le nourrisson, l'obturation est souvent due à la maladie de Hirschsprung et plus
encore à l'invagination intestinale. Chez l'enfant, elle peut être due à une péritonite
tuberculeuse, à une invagination, à une appendicite, à un corps étranger dégluti ou à des
parasites intestinaux. Chez l'adulte, il y a en général un passé obstructif connu ; si les
signes de localisation se situent au niveau du gros intestin, il faut penser d'abord au
cancer ; s'ils se situent au niveau du grêle, il faut penser surtout aux sténoses progressives
du grêle ; enfin, si l'occlusion s'accompagne d'une distension segmentaire, il faut penser au
volvulus. Le traitement de toute occlusion intestinale est chirurgical, l'intervention effectuée
variant selon la cause de l'occlusion. D'autre part, toute intervention chirurgicale
abdominale peut être suivie de phénomènes occlusifs.

Les syndromes entéro-colitiques.
L'intestin ne manifeste sa souffrance que par deux réactions essentielles : la douleur et la
perturbation du transit, diarrhée ou constipation. La douleur peut avoir un caractère de
crampes (coliques), de simple malaise, de brûlures. Il faut en rechercher l'origine et le
siège. La diarrhée est due à une hyperhydratation des matières fécales et se traduit par
une évacuation prématurée. Elle peut être éphémère, avec ou sans fièvre ; elle peut être
prolongée, succédant à une diarrhée aiguë, à une dysenterie, à une maladie générale ou
liée à une lésion organique ; elle peut être chronique, permanente ou intermittente
(inflammation intestinale ; insuffisances digestive, gastrique, pancréatique, biliaire ;
perturbation de la digestion cæcale) ; elle peut être purement motrice, due à une lésion
extradigestive (système nerveux). La constipation, ou difficulté d'obtenir chaque jour une
évacuation suffisante du gros intestin, peut être éphémère ou durable et, dans ce cas,
d'apparition récente (tumeur, par exemple) ou ancienne, bien ou mal tolérée.
Entérite, colite, entéro-colite sont des manifestations diverses de l'inflammation
intestinale, caractérisées par des douleurs, des perturbations du transit, des évacuations
anormales (sang, pus), des réactions générales importantes (fièvre). Le diagnostic peut
exiger des examens spéciaux, coprologiques et radiologiques (étude du transit par voie

orale). L'entéro-colite peut revêtir un aspect aigu, allant de la simple indigestion, ou
diarrhée saisonnière, à la forme grave avec fièvre et déshydratation (dysenterie bacillaire
ou amibienne, intoxication alimentaire), ou un aspect chronique, tantôt grave, tantôt bénin.
L'entérite est un processus inflammatoire du grêle dont le diagnostic exact ne peut être
posé que par une étude radiologique bien menée. Il peut s'agir de tuberculose, d'iléite
régionale de Crohn, etc. Les colites revêtent généralement un aspect segmentaire : à
droite, il s'agit de la typhlite ; à gauche, de la sigmoïdite, chronique ou aiguë, pure ou
diverticulaire, hémorragique, purulente, etc.
La tuberculose intestinale est une localisation du BK (bacille de Koch) presque toujours
consécutive à une tuberculose pulmonaire, de plus en plus rare. Au niveau du grêle, on
décrit une forme ulcéreuse (iléite), sténosante (iléite terminale) ; au niveau du côlon, une
forme ulcéreuse, une forme hypertrophique (cæcum). On décrit aussi une forme entéropéritonéale.
La maladie de Crohn est en général une iléite terminale due sans doute à l'atteinte
élective du tissu lymphoïde mésentérique. Le diagnostic repose sur l'existence de douleurs
péri-ombilicales, de diarrhées avec atteinte de l'état général et sur l'examen radiologique du
grêle montrant le string-sign (aspect en ficelle) ou le cobble-stone ileum (hypertrophie des
plaques de Peyer).
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Les corrélats
cæcum
colite
côlon
Crohn (maladie de)
digestif (appareil) - Description - L'intestin grêle
digestif (appareil) - Description - Le côlon
digestif (appareil) - La digestion
duodénum
entérite
entérocoque
hernie
Hirschsprung (maladie de)
iléon
iléus
invagination
occlusion
rectum
vers - Les némathelminthes
Les livres
digestif (appareil) - les différentes étapes de la digestion, page 1473, volume 3

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