interrogation.
Publié le 08/12/2021
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interrogation. n.f. GRAMMAIRE : modalité particulière de la phrase, qui a pour
effet de la faire fonctionner non comme assertion, mais comme demande
d'information appelant une réponse de la part de l'interlocuteur. L'interrogation s'oppose
à la fois, de façon à chaque fois différente, aux modalités assertive, impérative et
exclamative. La phrase interrogative peut être considérée comme le premier élément
d'un couple question/réponse. Selon la portée de l'interrogation, on répartit les phrases
interrogatives en deux classes. Dans les interrogatives totales (parfois dites générales),
la question porte sur l'ensemble de la phrase ; la réponse attendue est oui ( si, dans le
cas où l'interrogation est négative) ou non, qui constitue la reprise sous forme
affirmative ou négative de l'interrogation : « Travailles-tu ? - Oui o u non « , c'est-àdire : « Je travaille « ou « Je ne travaille pas «. Dans les interrogatives partielles (ou
particulières), c'est un élément de la phrase qui est visé par l'interrogation : identité d'un
des syntagmes nominaux, contenu notionnel du verbe, circonstance temporelle,
spatiale, etc., de l'action ; la réponse intervient sous la forme de l'énonciation de
l'élément sur lequel porte la question : « Qui as-tu vu ? - Le directeur .«
En français, les marques de l'interrogation sont nettement différentes entre les deux
classes. Dans les interrogatives totales, caractérisées par un schéma intonatif
nettement ascendant, c'est l'inversion - simple ou complexe - du sujet qui marque
l'interrogation : « Travailles-tu ? « Toutefois, l'intonation suffit souvent à caractériser la
phrase comme interrogative : « Tu viens ? « Enfin, le morphème interrogatif est-ce que
permet de renoncer à l'inversion : « Est-ce que Julie est mariée ? « Dans les
interrogatives partielles, on emploie nécessairement un mot interrogatif (adjectif,
pronom ou adverbe), qui prend provisoirement la place de l'élément sur lequel porte la
question. Des phénomènes complexes d'ordre des mots et d'intonation complètent la
caractérisation interrogative : « Comment travailles-tu ? «, « Pourquoi ton mari est-il
parti ? «.
Les interrogatives des deux classes ont pour trait commun, dans l'écriture, de se
clore sur un point d'interrogation. Quand la phrase interrogative se trouve subordonnée
à une autre phrase, il s'agit de l'interrogation indirecte, qui obéit à des règles
spécifiques : « Je me demande si Jacques n'est pas malade «, « Il a voulu savoir qui
était invité. «
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
intonation
inversion - 1.GRAMMAIRE
interrogation. n.f. GRAMMAIRE : modalité particulière de la phrase, qui a pour
effet de la faire fonctionner non comme assertion, mais comme demande
d'information appelant une réponse de la part de l'interlocuteur. L'interrogation s'oppose
à la fois, de façon à chaque fois différente, aux modalités assertive, impérative et
exclamative. La phrase interrogative peut être considérée comme le premier élément
d'un couple question/réponse. Selon la portée de l'interrogation, on répartit les phrases
interrogatives en deux classes. Dans les interrogatives totales (parfois dites générales),
la question porte sur l'ensemble de la phrase ; la réponse attendue est oui ( si, dans le
cas où l'interrogation est négative) ou non, qui constitue la reprise sous forme
affirmative ou négative de l'interrogation : « Travailles-tu ? - Oui o u non « , c'est-àdire : « Je travaille « ou « Je ne travaille pas «. Dans les interrogatives partielles (ou
particulières), c'est un élément de la phrase qui est visé par l'interrogation : identité d'un
des syntagmes nominaux, contenu notionnel du verbe, circonstance temporelle,
spatiale, etc., de l'action ; la réponse intervient sous la forme de l'énonciation de
l'élément sur lequel porte la question : « Qui as-tu vu ? - Le directeur .«
En français, les marques de l'interrogation sont nettement différentes entre les deux
classes. Dans les interrogatives totales, caractérisées par un schéma intonatif
nettement ascendant, c'est l'inversion - simple ou complexe - du sujet qui marque
l'interrogation : « Travailles-tu ? « Toutefois, l'intonation suffit souvent à caractériser la
phrase comme interrogative : « Tu viens ? « Enfin, le morphème interrogatif est-ce que
permet de renoncer à l'inversion : « Est-ce que Julie est mariée ? « Dans les
interrogatives partielles, on emploie nécessairement un mot interrogatif (adjectif,
pronom ou adverbe), qui prend provisoirement la place de l'élément sur lequel porte la
question. Des phénomènes complexes d'ordre des mots et d'intonation complètent la
caractérisation interrogative : « Comment travailles-tu ? «, « Pourquoi ton mari est-il
parti ? «.
Les interrogatives des deux classes ont pour trait commun, dans l'écriture, de se
clore sur un point d'interrogation. Quand la phrase interrogative se trouve subordonnée
à une autre phrase, il s'agit de l'interrogation indirecte, qui obéit à des règles
spécifiques : « Je me demande si Jacques n'est pas malade «, « Il a voulu savoir qui
était invité. «
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inversion - 1.GRAMMAIRE
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