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Immunologie

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 9 octobre 1968 Série D-50 Fiche N• 2650 Immunologie 1.

Née du souci médical d'immuniser les individus contre toutes sortes de maladies infectieuses, l'immunologie (à l'origine plutôt science des vaccins et des sérums) est devenue rapidement une discipline biologique ayant de plus en plus de relations avec la physlco-chimie.

Elle a fini par constituer un vaste ensemble de connaissances et de techniques centrées autour des concepts d'antigènes et d'anticorps.

A côté de ses aspects purement médicaux, elle a pu engendrer des champs d'investigation qui ont fourni de précieuses techniques d'analyse à la recherche biologique fonda­ mentale.

2.

L'existence du phénomène d'immunité aux maladies infectieuses était connue dès le XVIe siècle.

Mais ce n'est que vers 1796 que le médecin anglais Edward Jenner lui découvrit une application pratique en inventant la vaccination antivariolique.

Il fallut cependant attendre les investigations de Louis Pasteur sur le choléra des poules pour qu'une compréhension plus approfondie du phénomène de vaccination permit sa généralisation à de nombreuses maladies infectieuses.

L'immunologie moderne commence enfin avec la découverte des anticorps par le médecin allemand Emil von Behring (Prix Nobel 1901).

3.

Les antigènes et les anticorps se définissent les uns par les autres.

L'injection dans le corps d'un animal de substances étrangères de poids moléculaire élevé, comme les protéines, s'accompagne de l'apparition, dans le sérum, d'autres substances, capables de se combiner spécifiquement avec le corps étranger injecté: la substance apparaissant dans le sérum est un anticorps, celle qui est à l'origine de sa formation est un antigène.

4.

La plupart des antigènes naturels sont des protéines.

Certains sucres polymérisés (polysaccharides) peuvent aussi provoquer la formation d'anticorps.

Ils ne consti­ tueraient pas à proprement parler des antigènes dans ce sens que leur activité serait consécutive à leur intégration au sein d'une protéine de l'organisme, le complexe polysaccharide-protéine devenant alors un antigène.

5.

Les anticorps sont des protéines semblables, par toutes leurs propriétés physico­ chimiques, à une protéine normale du sérum: la gamma-globuline.

Elle possède une structure spéciale complémentaire de la structure de l'antigène, de telle sorte qu'elle est capable de se combiner à ce dernier à la manière d'une clé introduite dans une serrure.

L'existence de plusieurs centres actifs au sein de l'anticorps lui confère la caractéristique de former des associations en réseau avec l'antigène, ceci ayant pour conséquence la neutralisation de ce dernier.

6.

Ce sont certains globules du sang qui possèdent la propriété de fabriquer des anticorps dès l'intrusion d'un germe étranger.

Les modalités de leur synthèse sont encore du domaine de l'hypothèse.

La mémoire dont ces cellules font preuve, et qui confère précisément l'immunité à !'_organisme lors d'une deuxième agression, n'est pas encore pleinement expliquée par l'expérience, pas plus que la faculté qu'a un organisme de reconnaître ses propres protéines et de ne pas les détruire par la f()rmation d'anticorps. 2 / 2. »

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