Iguane casqué.

« 1 / 2 Insolites Iguane casqué Un casque bombé L'igu ane casqu é mesure une vingtaine d e centi­ mètr es et paraît plus longilign e que son proche cou­ sin l'iguane à heaum e commun .

Comme lui, il peuple les fo rè ts cL'\mérique central e.

Son casqu e osseux, lé·g(Tement bombé vers l'arrière.

ses lo ng ues patte s font pourt ant da1 ·antage pense r ;l un lézard.

Point commun a\TC les autres sauri ens de son espè ce : sa grosse tête :tux veu x gl obuleux.

sa pl'au rugue use et ses doigts griffus.

U n grimpeur agile Ses p:ntes aux doigts fran gés.

les écaill es épineuses de son rentr e et de sa que ue en font un exc ellent grimpeu r.

Sa couleur verre constitu e un exc ellent umouflage pour chasser les insectes ou fuir son en­ ne m i juré : le serpent.

Ses fines dents en forme de scie lui servent à hrovcr fruits e t f e uilles dont il fait son menu quotidi en.

Prompt à dispa raîtr e clans la végé­ tation.

il lui arriw aussi de rester longtemps immobil e sur une branche.

:l goC tte r le s rayons elu soleil.

Un excellent comédien !vl odeste par sa taille , lïguane casqu é utilise fort bien son physique pour é loigner les intru s.

O n le voit re­ dress er la tê te, aplatir le ventre : son casq ue osse u x sem ble doubl er de volum e.

Il est prêt à affront er le mâle concurr ent qui ose s'ave nturer sur son territoir e.

La présence d'une fem elle paraît susciter les mêmes réac tions , mai s les bal a ncem ents de la tête ct du corps, la présentation d e son flan c constituent autant d'ar mes de séduction.

De petits œufs Les œufs de l' iguane cas qué atteignent à p eine la taille d'un e couvée d e pigeons.

La feme lle en pond un grand nombre dans un trou, aus sitô t recouv erts de sable.

L'humidité ambiant e et la ch al eur suffisent à les mener à terme.

Les jeunes iguan es, gros comme des lézards , doive nt encore échapp er à différents préda­ teurs sïls veulent atteindre l'âge adu lte.

Un saurien solitaire L 'ig uan e casqué mène une existence solit aire.

Si p etit q ue soit son t e rritoir e, il le défend faro u­ chement contre les autre s mâl es.

Les affronte­ ments rituels sont d'ailleurs régul iers.

Mais cette agressiv ité ne va jamais au-delà d'un e bonne morsure au cou qui fait abandonner le terrain au mâle le plus faible. 2 / 2. »