Databac

IDEES NOUVELLES EN 1789

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : IDEES NOUVELLES EN 1789. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
"C'est la faute à Voltaire... C'est la faute à Rousseau !" chante Gavroche dans les Misérables. Les philosophes du XVIIIe siècle ont en effet préparé les esprits au grand bouleversement de 1789. "L'opinion gouverne le monde et les philosophes gouvernent l'opinion", a déclaré d'Alembert. Les récits des voyageurs ont déjà permis le progrès de l'esprit critique en montrant l'incroyable diversité des moeurs, des croyances, des institutions. De leur côté, les penseurs du "siècle des lumières" affirment la suprématie de la raison : seule la raison éclaire les hommes et les progrès de l'esprit humain ne peuvent avoir de limite. Forts de cette certitude, les rationalistes sont partis en guerre contre les préjugés, l'intolérance, la superstition. Il n'y a plus rien de sacré : on veut une religion naturelle et non plus une religion révélée. L'Encyclopédie prend pour cible l'emprise de l'Eglise, Voltaire attaque le fanatisme et répète : "Ecrasons l'Infâme !" On fait confiance à la nature : Rousseau célèbre la bonté naturelle de l'homme perverti par la société.

« IDEES NOUVELLES EN 1789 "C'est la faute à Voltaire...

C'est la faute à Rousseau !" chante Gavroche dans les Misérables.

Les philosophes du XVIIIe siècle ont en effet préparé les esprits au grand bouleversement de 1789.

"L'opinion gouverne le monde et lesphilosophes gouvernent l'opinion", a déclaré d'Alembert.

Les récits des voyageurs ont déjà permis le progrès del'esprit critique en montrant l'incroyable diversité des moeurs, des croyances, des institutions.

De leur côté, lespenseurs du "siècle des lumières" affirment la suprématie de la raison : seule la raison éclaire les hommes et lesprogrès de l'esprit humain ne peuvent avoir de limite.

Forts de cette certitude, les rationalistes sont partis en guerrecontre les préjugés, l'intolérance, la superstition.

Il n'y a plus rien de sacré : on veut une religion naturelle et nonplus une religion révélée.

L'Encyclopédie prend pour cible l'emprise de l'Eglise, Voltaire attaque le fanatisme et répète : "Ecrasons l'Infâme !" On fait confiance à la nature : Rousseau célèbre la bonté naturelle de l'homme perverti par lasociété. Sur le plan politique, on demeure monarchiste, mais on ne veut plus d'une monarchie de droit divin.

L'absolutismeroyal semble une notion périmée.

Montesquieu préconise une monarchie limitée par les pouvoirs octroyés auxreprésentants de la nation, nobles ou bourgeois, et prône le grand principe de la séparation des pouvoirs, Voltairedit son admiration pour le régime anglais dont le système fiscal répartit équitablement les charges et qui assure laliberté des citoyens.

On réclame en effet la liberté de penser, d'écrire, de parler, mais aussi l'égalité des droits,l'accès à toutes les charges, bref, la fin du règne des privilégiés.

Rousseau va plus loin lorsqu'il affirme lasouveraineté du peuple.

Son Contrat social véritable charte de la démocratie, fonde l'Etat sur un droit nouveau. Les grands thèmes de la pensée française se répandent dans le public.

Dans chaque ville importante existent desbibliothèques publiques avec chambres de lecture et salles de conversation.

Des académies et des sociétéssavantes sont créées où l'on traite des problèmes scientifiques, littéraires et politiques et qui organisent desconcours pour stimuler écrivains et savants.

Partout on discute : les cafés pullulent (on en compte six ou septcents à Paris) et servent de lieux de réunion.

La presse n'est pas libre mais, malgré la censure, beaucoup de libellesimprimés à l'étranger passent la frontière.

Le théâtre permet également de lancer dans le public des idées neuves,voire subversives : on sait le succès que remporta, en 1784, le Mariage de Figaro.

En cette fin du XVIIIe siècle, les idées bouillonnent : on les verra éclater lors de la Révolution.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles